« Depuis la chute du califat autoproclamé de l’organisation État islamique (EI) en Irak et en Syrie, en 2019, la mouvance djihadiste est entrée dans un – relatif – "temps faible". Il serait dangereux et irresponsable [...] de confondre ce "temps faible", ou "marée basse", comme l’écrit Hugo Micheron, chercheur et enseignant à l’université de Princeton, avec un affaiblissement définitif. Tel est le sens de ce court ouvrage. » Christophe Ayad, Le Monde, 21 avril 2022
« Dans la période actuelle qu’on peut désigner comme l’après Daech, il y a des constantes et des nouveautés. Les constantes, c’est la volonté de sanctuariser les principes du djihadisme et de perpétuer le djihad, malgré l’échec militaire. [...] Au rang des nouveautés, il y a le rôle dévolu aux femmes. Daech les a intégrées dans son projet djihadiste en tant qu’agentes de transmission idéologique. [...] L’autre nouveauté, c’est qu’on a des idéologues à 100% européens. On est passé, en trois décennies, de quelques dizaines à quelques centaines, puis milliers d’individus. Le phénomène est devenu endogène. » Hugo Micheron, propos recueillis par C.A., Le Monde, 22 mars 2022
« II faut aussi traiter des problèmes en amont. [...] Pour lutter, sans déni ou hystérie, il faut des outils légaux sans sortir de l’État de droit car c’est ce que souhaitent les djihadistes. » Hugo Micheron, propos recueillis par Jean Chichizola et Christophe Cornevin, Le Figaro, 19-20 mars 2022
« Le chercheur Hugo Micheron met en garde dans Jihadisme européen contre l'excès de confiance qui ferait croire à un effondrement du militantisme jihadiste. » Gérald Papy, Le Vif L'Express, 17-23 mars 2022