L'Italie à la paresseuse
. Journal de voyage
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Henri Calet, un peu fatigué d'être pris pour «une sorte d'endormi qui s'étiole dans les limites du XIVᵉ arrondissement», a accepté l'invitation d'un ami italien à assister au congrès international du gaz combustible, à Padoue. Il est donc sorti du XIVᵉ, et même de Paris. Il a été à Padoue, à Venise aussi, et à Rome. Le récit qu'il donne de son voyage aurait plu au charmant président de Brosses.
Henri Calet n'a point pris le ton emphatique de ceux qui croient n'avoir vu que du beau. Il décrit tout bonnement certains des aspects de l'Italie qu'on ne trouve pas d'habitude dans les relations de voyage, aspects quotidiens, banals certes, mais qui, avec l'humour de l'auteur, prennent une saveur particulière originale. «Que l'importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée», disait Gide. C'est donc plus Henri Calet que l'Italie que l'on cherchera et que l'on trouvera dans cette relation souriante, ironique, qui se terrmine sur une page profondément amère.
Henri Calet n'a point pris le ton emphatique de ceux qui croient n'avoir vu que du beau. Il décrit tout bonnement certains des aspects de l'Italie qu'on ne trouve pas d'habitude dans les relations de voyage, aspects quotidiens, banals certes, mais qui, avec l'humour de l'auteur, prennent une saveur particulière originale. «Que l'importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée», disait Gide. C'est donc plus Henri Calet que l'Italie que l'on cherchera et que l'on trouvera dans cette relation souriante, ironique, qui se terrmine sur une page profondément amère.