Histoire intime de la Vᵉ République - Franz-Olivier Giesbert
Franz-Olivier Giesbert
Lire un extraitLire un extrait Télécharger la couverture

Histoire intime de la Vᵉ République

, tome III
 : Tragédie française
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Dans Le Sursaut, j’ai raconté le redressement gaulliste de 1958, et dans La Belle Époque, la gestion de « mère de famille » des années Pompidou et Giscard. C’était un autre siècle. Mais les décennies suivantes, que j’essaie de faire revivre ici, celles de Mitterrand, Chirac, même Sarkozy et Hollande, nous paraissent elles aussi lointaines, avec leurs promesses et leurs ombres : bicentenaire de la Révolution, chute du Mur, 11 Septembre, irruption des « lieux de mémoire » et éclatement concomitant de notre roman national…
Mitterrand prétendait « changer la vie » en 1981. Onéreuse illusion. La présidence Chirac s’est enrayée sitôt commencée, marquée pourtant par quelques décisions mémorables. Le repli s’est poursuivi, bon an mal an, sous leurs successeurs, qui n’ont pas toujours démérité. La France n’a certes pas encore touché le fond, mais elle s’est laissée aller, au point de ne plus maîtriser ni ses comptes publics ni ses flux migratoires. Sans oublier le délitement de l’autorité qui ronge nos âmes, notre industrie qui se défait, comme notre moral, et la juxtaposition des ghettos communautaires sous l’égide du « vivre-ensemble ».
Ce qui n’empêche ni les plaisirs, ni les rires, ni les joies, ni les chansons de Véronique Sanson et de Francis Cabrel qui égaient notre vie, ni la nostalgie de ceux qui nous ont quittés sans jamais partir – Aragon, Barbara, Johnny Hallyday, Belmondo... Puisant dans mes carnets et le Journal que j’ai tenu pendant des années, j’ai voulu raconter comme je l’avais vécu ce temps de faux espoirs et de vraies ruptures, dans un va-et-vient entre nos perceptions d’alors et notre regard d’aujourd’hui. Avec la conviction qu’il n’y a jamais de fatalité en histoire.
F.-O. G.

« Il y a du Jean Cau dans ses savoureux portraits. Comme il n'est pas méchant – il n'a jamais su l'être véritablement –, Giesbert nuance toujours [ses] croquis. [...] [Son] grand avantage [...] sur les nombreux théoriciens du déclin est que, précisément, il ne théorise pas : ce sont ses yeux qui nous parlent, et c'est encore plus éloquent. » Le Point

« Ébouriffant, nostalgique, réac, et sans autocélébration. » Le Figaro

« Un livre épatant. Une formidable saga de la Ve République. Mais aussi la démarche d’un écrivain qui n’hésite pas à prendre des risques. » Challenges

« Un page-turner. Une galerie de portraits, d’anecdotes et d’analyses absolument formidables. » Europe 1

« FOG est au sommet de son art. » La Tribune dimanche

Lire un extrait
Vidéo

Les secrets du pouvoir, de Mitterrand à Macron (Derrière les mots, E02)

Les secrets du pouvoir, de Mitterrand à Macron (Derrière les mots, E02)