Le tout sur le tout
Première parution en 1948
Gallimard
Parution
« Je me rappelle être allé consulter une devineresse patentée ; j’avais vingt ans, mon avenir m’intriguait, je voulais le taquiner un peu. La vieille me prédit une infinité de choses qui me sont toutes arrivées : des grandes joies, je les ai eues ; de grands chagrins, je les ai eus aussi ; de grandes randonnées sur mer, c’est fait ; de grandes amours, c’est terminé. »
C’est l’histoire d’un homme qui regarde sa ville et sa vie du haut de ses quarante ans. Tout au long de cette description de Paris, et à chaque évocation de souvenir, on entend au fond de soi-même les refrains nostalgiques des chansons populaires. C’est en effet le Paris populaire qu’Henri Calet nous raconte, celui des petits métiers, des grands immeubles sombres, des rues sans grâce, des misères patiemment supportées, des joies pleinement goûtées, le grand Paris goguenard, à la fois courageux et flemmard, qui ne s’étonne de rien et s’émeut si facilement.
C’est l’histoire d’un homme qui regarde sa ville et sa vie du haut de ses quarante ans. Tout au long de cette description de Paris, et à chaque évocation de souvenir, on entend au fond de soi-même les refrains nostalgiques des chansons populaires. C’est en effet le Paris populaire qu’Henri Calet nous raconte, celui des petits métiers, des grands immeubles sombres, des rues sans grâce, des misères patiemment supportées, des joies pleinement goûtées, le grand Paris goguenard, à la fois courageux et flemmard, qui ne s’étonne de rien et s’émeut si facilement.