Transfert nocturne
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Transfert nocturne relate, dans une première partie, l'expérience de l'auteur dans un hôpital parisien. Avec un réalisme minutieux d'où la poésie n'est jamais exclue, des chapitres brefs, parfois de simples tableautins, nous dépeignent des hommes du peuple en face de la douleur et de la mort. Rires et larmes servent de brancardier durant ce transférement qui s'accomplit en pleine nuit, mais sous un ciel criblé d'étoiles.
Cette nuit se creuse et s'élargit – et c'est là le thème de la seconde partie – jusqu'aux ténèbres hantées de l'existence humaine, lorsqu'à la vie d'hôpital succède celle des sanas marins, où le monde se rétrécit au point d'ignorer l'espoir et le désespoir, la haine et l'amour, le passé et l'avenir, alors que dans le temps figé ne règne que le néant et l'azur.
Cette existence de l'auteur s'étale sur une quinzaine d'années. Elle a trouvé son écho dans ses recueils de poèmes (Sainte Patience, Le Passager clandestin, également parus à la NRF). Transfert nocturne reprend et développe quelques-uns des thèmes et des sujets de ces poèmes, avec le sentiment, qui peut bien ne pas être illusoire, d'avoir serré de plus près la vérité. «Je crois que, note Gide dans son Journal, les maladies sont des clefs qui nous peuvent ouvrir certaines portes. Je crois qu'il est certaines portes que seule la maladie peut ouvrir.»
Cette nuit se creuse et s'élargit – et c'est là le thème de la seconde partie – jusqu'aux ténèbres hantées de l'existence humaine, lorsqu'à la vie d'hôpital succède celle des sanas marins, où le monde se rétrécit au point d'ignorer l'espoir et le désespoir, la haine et l'amour, le passé et l'avenir, alors que dans le temps figé ne règne que le néant et l'azur.
Cette existence de l'auteur s'étale sur une quinzaine d'années. Elle a trouvé son écho dans ses recueils de poèmes (Sainte Patience, Le Passager clandestin, également parus à la NRF). Transfert nocturne reprend et développe quelques-uns des thèmes et des sujets de ces poèmes, avec le sentiment, qui peut bien ne pas être illusoire, d'avoir serré de plus près la vérité. «Je crois que, note Gide dans son Journal, les maladies sont des clefs qui nous peuvent ouvrir certaines portes. Je crois qu'il est certaines portes que seule la maladie peut ouvrir.»