Ce nouveau recueil de Maurice Fombeure ne compte pas moins de cent un poèmes, groupés en deux parties : «Les Moulins de la parole» et «Les Coqs à crête de rosée».
Le lecteur y retrouvera le Fombeure qu’il aime, c’est-à-dire le poète délicat et subtil de la campagne, de la tendresse, de la beauté de la nature, de la beauté des créatures et de la création. Fombeure sait aussi être drôle et familier. C’est un des rares grands poètes contemporains qui aient conservé le secret de vers réguliers, pleins d’éclat, de chansons et d’images.
Toutefois, cette aisance et cette alacrité n’excluent pas la gravité. On entend souvent dans ces poèmes une voix plus sourde, une note de tristesse. C’est que, depuis son dernier recueil de poèmes d’amour, Une forêt de charme, le poète a subi des deuils cruels.
C’est dire la variété de ton et de talent de notre contemporain.