Naissances
suivi d' En songeant à un art poétique
Édition reliée d'après la maquette de Mario Prassinos
Collection Reliures d'éditeur
Gallimard
Parution
Ce nouveau recueil de Jules Supervielle se compose de 24 poèmes inédits, les uns très courts, les autres longs, lyriques, voire épiques, comme ce Galop souterrain, dialogue étincelant et sombre entre des morts depuis des siècles ; mais tous soulevés par une
«respiration poétique» d'une ampleur et d'une justesse qu'on ne rencontre que chez les plus grands.
On trouvera à la suite des poèmes de Naissances un essai que Jules Supervielle intitule : En songeant à un Art poétique. Il y décrit son inspiration avec une sorte de splendeur naïve, avec une savoureuse bonhomie que ses admirateurs retrouvent toujours avec délices.
On s'est parfois étonné de mon émerveillement devant le monde, dit Supervielle ; il me vient autant de la permanence du rêve que de ma mauvaise mémoire. Tous deux me font aller de surprise en surprise et forcent encore à m'étonner de tout : tiens, il y a des arbres, il y a la mer. Il y a des femmes. Il en est même de fort belles...»
«S'il est quelque humanité dans ma poésie, dit-il encore, c'est peut-être que je cultive mes terres avec un engrais éprouvé, la souffrance.»
Ces «terres pauvres» sont bien riches, et Naissances compte parmi les fleurs les plus belles que Jules Supervielle y ait semées.
On trouvera à la suite des poèmes de Naissances un essai que Jules Supervielle intitule : En songeant à un Art poétique. Il y décrit son inspiration avec une sorte de splendeur naïve, avec une savoureuse bonhomie que ses admirateurs retrouvent toujours avec délices.
On s'est parfois étonné de mon émerveillement devant le monde, dit Supervielle ; il me vient autant de la permanence du rêve que de ma mauvaise mémoire. Tous deux me font aller de surprise en surprise et forcent encore à m'étonner de tout : tiens, il y a des arbres, il y a la mer. Il y a des femmes. Il en est même de fort belles...»
«S'il est quelque humanité dans ma poésie, dit-il encore, c'est peut-être que je cultive mes terres avec un engrais éprouvé, la souffrance.»
Ces «terres pauvres» sont bien riches, et Naissances compte parmi les fleurs les plus belles que Jules Supervielle y ait semées.