Le Guetteur mélancolique
. Poèmes inédits
Première parution en 1952
Frontispice de Pablo Picasso
. Édition reliée d'après la maquette de Paul Bonet
Collection Reliures d'éditeur
Gallimard
Parution
«Nous avons la bonne fortune de pouvoir présenter au lecteur ce recueil important de poèmes inédits de Guillaume Apollinaire. Certains d'entre eux ont paru dans de petites revues aujourd'hui introuvables, et le reste – qui constitue l'essentiel de ce livre – nous a été confié par Mme Apollinaire qui l'a retrouvé dans les papiers du poète.
On remarquera que cet ensemble inédit encadre en quelque sorte toute la vie de l'auteur : voici des poèmes datés de 1899, contemporains de ceux qui ont été repris dans Alcools ; voici enfin des pièces datées de 1917, que suivent deux calligrammes. Tous les aspects de l'art de Guillaume Apollinaire sont réunis dans ces pages écartées, on ne sait pourquoi, des recueils principaux dont, pourtant, elles étaient dignes. Celles que nous avons réunies sous le titre Rhénanes (1901-1902) sont à ce point réussies qu'on a l'impression, en les découvrant, de les avoir déjà lues.
Le poète est là tout entier, dans sa recherche inlassable de l'amour, dans son besoin d'être compris autant que de comprendre et dans sa spontanéité d'expression qui le fait passer du poème hermétique au poème-chanson, du moule classique à la forme la plus débridée, avec, pour seuls soucis, la sincérité et la mélodie.
Le titre Le Guetteur mélancolique a été tiré d'un tercet inédit d'Apollinaire que l'on a placé en épigraphe. Il reflète parfaitement l'inspiration du poète qui ne cessa jamais de guetter l'avenir et d'être ainsi à l'avant-garde de son temps, non sans faire preuve d'une mélancolie que ses chants expriment jusqu'à devenir des complaintes.
Ce recueil doit prendre place dans la bibliothèque des fervents d'Apollinaire, à côté d'Alcools et de Calligrammes dont les charmes trouvent en lui comme un écho tardif et émouvant.»
Bulletin NRF n° 60, juil. 1952.
On remarquera que cet ensemble inédit encadre en quelque sorte toute la vie de l'auteur : voici des poèmes datés de 1899, contemporains de ceux qui ont été repris dans Alcools ; voici enfin des pièces datées de 1917, que suivent deux calligrammes. Tous les aspects de l'art de Guillaume Apollinaire sont réunis dans ces pages écartées, on ne sait pourquoi, des recueils principaux dont, pourtant, elles étaient dignes. Celles que nous avons réunies sous le titre Rhénanes (1901-1902) sont à ce point réussies qu'on a l'impression, en les découvrant, de les avoir déjà lues.
Le poète est là tout entier, dans sa recherche inlassable de l'amour, dans son besoin d'être compris autant que de comprendre et dans sa spontanéité d'expression qui le fait passer du poème hermétique au poème-chanson, du moule classique à la forme la plus débridée, avec, pour seuls soucis, la sincérité et la mélodie.
Le titre Le Guetteur mélancolique a été tiré d'un tercet inédit d'Apollinaire que l'on a placé en épigraphe. Il reflète parfaitement l'inspiration du poète qui ne cessa jamais de guetter l'avenir et d'être ainsi à l'avant-garde de son temps, non sans faire preuve d'une mélancolie que ses chants expriment jusqu'à devenir des complaintes.
Ce recueil doit prendre place dans la bibliothèque des fervents d'Apollinaire, à côté d'Alcools et de Calligrammes dont les charmes trouvent en lui comme un écho tardif et émouvant.»
Bulletin NRF n° 60, juil. 1952.