Trésor de la poésie universelle
Première parution en 1958
Édition reliée d'après la maquette de Paul Bonet
Collection Reliures d'éditeur
Gallimard
Parution
Roger Caillois et Jean-Clarence Lambert ont composé cette anthologie de la poésie universelle depuis les origines. Trois parties :
le Livre sacré réunit «les textes magiques ou religieux, qui accompagnent les incantations de la sorcellerie, les apocalypses des prophètes et des inspirés, les psaumes, les litanies, les actions de grâce des sacrificateurs, les imprécations des exorcistes, les récits augustes qui dénombrent les générations divines ou qui narrent l'aurore des temps et la naissance de l'homme» ;
le Livre de la Tradition et de la Sagesse comprend, «d'une part, la poésie héroïque et les chansons de geste ; les louanges des grands et la poésie d'apparat ; d'autre part, la poésie métaphysique, hermétique et gnomique, c'est-à-dire tout ce qui crée l'histoire en perpétuant le passé et tout ce qui transmet le fruit de la réflexion et de l'expérience»;
enfin, le Livre lyrique rassemble la poésie profane et personnelle : «Il n'existe guère de culture qui, à une époque déterminée de son histoire, n'en ait pas connu le superbe épanouissement. En outre, par le lyrisme, la poésie cette fois appartient franchement à la littérature et à l'art et n'appartient qu'à eux. Dégagée de sa fonction religieuse et politique, détachée des solennités officielles, elle perd sans doute quelque splendeur, mais gagne en liberté, en pureté, en plénitude.»
À la faveur de cet imposant répertoire, d'étonnants rapprochements se font jour. Le lecteur reste ébloui par l'ampleur du témoignage poétique laissé par l'Homme à travers siècles et latitudes.
le Livre sacré réunit «les textes magiques ou religieux, qui accompagnent les incantations de la sorcellerie, les apocalypses des prophètes et des inspirés, les psaumes, les litanies, les actions de grâce des sacrificateurs, les imprécations des exorcistes, les récits augustes qui dénombrent les générations divines ou qui narrent l'aurore des temps et la naissance de l'homme» ;
le Livre de la Tradition et de la Sagesse comprend, «d'une part, la poésie héroïque et les chansons de geste ; les louanges des grands et la poésie d'apparat ; d'autre part, la poésie métaphysique, hermétique et gnomique, c'est-à-dire tout ce qui crée l'histoire en perpétuant le passé et tout ce qui transmet le fruit de la réflexion et de l'expérience»;
enfin, le Livre lyrique rassemble la poésie profane et personnelle : «Il n'existe guère de culture qui, à une époque déterminée de son histoire, n'en ait pas connu le superbe épanouissement. En outre, par le lyrisme, la poésie cette fois appartient franchement à la littérature et à l'art et n'appartient qu'à eux. Dégagée de sa fonction religieuse et politique, détachée des solennités officielles, elle perd sans doute quelque splendeur, mais gagne en liberté, en pureté, en plénitude.»
À la faveur de cet imposant répertoire, d'étonnants rapprochements se font jour. Le lecteur reste ébloui par l'ampleur du témoignage poétique laissé par l'Homme à travers siècles et latitudes.