Mission ultra-secrète
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
Dans Vienne dévastée par la guerre s'installent les commissions alliées. Une jeune fille, membre du personnel britannique, se trouvera soudain chargée d'une mission ultra-secrète si périlleuse que, sans la photographie de la lettre du War Office placée en tête du volume, qui authentifie le récit qu'elle en fait ici, il apparaîtrait comme le fruit de l'imagination la plus fantasque.
C'est en effet contre toute vraisemblance à la frêle Madelaine Duke que les services secrets anglais et américains confient la tâche de retrouver le savant allemand Hassler et ses assistants. La valeur de Hassler dans le domaine de la recherche atomique est telle que si les Russes avaient pu s'assurer sa collaboration, ils auraient eu vite fait de rattraper l'avance anglo-américaine dans la fabrication des armes atomiques.
C'est, comme le dit le célèbre écrivain Bruce MarshalI dans sa préface, une idée de génie que d'avoir choisi la douce Madelaine Duke pour la lancer à la poursuite des trois savants. En effet, grâce à ses origines cosmopolites, elle parlait parfaitement l'allemand, le russe, le français et l'italien ; elle était en en outre docteur ès-sciences, avait travaillé dans le domaine de la dynamique des quanta, avait vu Hassler à deux reprises : une fois étant enfant, puis en 1938 à l'occasion d'un voyage à Berlin. Elle avait de l'ingéniosité et du courage et – nous citons Bruce Marshall – «ce qui, à la réflexion, est peut-être le plus merveilleux, elle a su écrire un récit bien tourné de sa mission après l'avoir accomplie.»
Il existe de nombreuses recettes pour écrire un bon livre et Madelaine Duke semble les connaître toutes, écrit Bruce Marshall, elle est concise, elle est bien informée, elle est sincère, humble, fine, spirituelle et sait distinguer entre la vraie piété et la tartufferie. La qualité de son style ajoute encore au vif plaisir que procure son récit. Pour une fois, le fond et la forme sont également remarquables.
C'est en effet contre toute vraisemblance à la frêle Madelaine Duke que les services secrets anglais et américains confient la tâche de retrouver le savant allemand Hassler et ses assistants. La valeur de Hassler dans le domaine de la recherche atomique est telle que si les Russes avaient pu s'assurer sa collaboration, ils auraient eu vite fait de rattraper l'avance anglo-américaine dans la fabrication des armes atomiques.
C'est, comme le dit le célèbre écrivain Bruce MarshalI dans sa préface, une idée de génie que d'avoir choisi la douce Madelaine Duke pour la lancer à la poursuite des trois savants. En effet, grâce à ses origines cosmopolites, elle parlait parfaitement l'allemand, le russe, le français et l'italien ; elle était en en outre docteur ès-sciences, avait travaillé dans le domaine de la dynamique des quanta, avait vu Hassler à deux reprises : une fois étant enfant, puis en 1938 à l'occasion d'un voyage à Berlin. Elle avait de l'ingéniosité et du courage et – nous citons Bruce Marshall – «ce qui, à la réflexion, est peut-être le plus merveilleux, elle a su écrire un récit bien tourné de sa mission après l'avoir accomplie.»
Il existe de nombreuses recettes pour écrire un bon livre et Madelaine Duke semble les connaître toutes, écrit Bruce Marshall, elle est concise, elle est bien informée, elle est sincère, humble, fine, spirituelle et sait distinguer entre la vraie piété et la tartufferie. La qualité de son style ajoute encore au vif plaisir que procure son récit. Pour une fois, le fond et la forme sont également remarquables.