Crise au Moyen-Orient
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2004
Au début du XXᵉ siècle, le monde arabe somnole encore sous la domination ottomane. Le Liban, grâce à son statut de province autonome et à sa population évoluée, offrait un climat propice aux idées qui, un jour, allaient secouer le joug des sultans et disloquer l'Empire.
La guerre de 1914-1918 apporta au monde arabe l'espoir d'une libération immédiate. Espoir qui fut court : les puissances victorieuses avaient adopté une formule nouvelle de conquête paisible : le mandat. Le Liban choisit délibérément le mandat de la France, qui fut imposé à la Syrie. L'Irak et la Jordanie tombèrent sous la tutelle britannique. La Palestine fut de plus marquée pour devenir un «Foyer National» pour le Juif. L'Égypte était un pays sous protectorat.
La période qui suivit fut une succession de conflits violents se terminant par l'accession des pays arabes à l'indépendance. Cependant la Palestine déchirée et meurtrie forma, contre le gré des Arabes, l'État d'Israël.
En prenant cette décision, les États-Unis et la Grande-Bretagne jetèrent le monde arabe dans un désespoir politique dont il est loin d'être guéri. Les nombreux coups d'État dont il fut le théâtre, la xénophobie de ses populations, leurs tendances occasionnelles vers le bloc communiste, la crise de Suez, les succès de la dictature nassérienne, ses exploits en Jordanie en 1957, au Liban en 1958, plongent leurs racines profondes dans la résolution du 29 novembre 1947 recommandant le partage de la Palestine.
Dans cet ouvrage, le Président Chamoun, qui a participé activement à la plupart des événements marquants de l'histoire récente du Moyen-Orient, en a brossé un tableau aussi saisissant que réel.
C'est ici un document historique de premier ordre, en même temps que le témoignage d'un homme qui a eu de grandes responsabilités, et n'y a pas été inférieur.
La guerre de 1914-1918 apporta au monde arabe l'espoir d'une libération immédiate. Espoir qui fut court : les puissances victorieuses avaient adopté une formule nouvelle de conquête paisible : le mandat. Le Liban choisit délibérément le mandat de la France, qui fut imposé à la Syrie. L'Irak et la Jordanie tombèrent sous la tutelle britannique. La Palestine fut de plus marquée pour devenir un «Foyer National» pour le Juif. L'Égypte était un pays sous protectorat.
La période qui suivit fut une succession de conflits violents se terminant par l'accession des pays arabes à l'indépendance. Cependant la Palestine déchirée et meurtrie forma, contre le gré des Arabes, l'État d'Israël.
En prenant cette décision, les États-Unis et la Grande-Bretagne jetèrent le monde arabe dans un désespoir politique dont il est loin d'être guéri. Les nombreux coups d'État dont il fut le théâtre, la xénophobie de ses populations, leurs tendances occasionnelles vers le bloc communiste, la crise de Suez, les succès de la dictature nassérienne, ses exploits en Jordanie en 1957, au Liban en 1958, plongent leurs racines profondes dans la résolution du 29 novembre 1947 recommandant le partage de la Palestine.
Dans cet ouvrage, le Président Chamoun, qui a participé activement à la plupart des événements marquants de l'histoire récente du Moyen-Orient, en a brossé un tableau aussi saisissant que réel.
C'est ici un document historique de premier ordre, en même temps que le témoignage d'un homme qui a eu de grandes responsabilités, et n'y a pas été inférieur.