La chute de Sukarno
Trad. de l'anglais (Sri lanka) par Janine Hérisson
Collection Hors série Connaissance
Gallimard
Parution
Tarzie Vittachi, journaliste anglais, a résidé en Indonésie pendant ces dernières années. Son témoignage est le premier publié en France, sur la chute d'un homme qui était devenu un dieu pour l'Indonésie, et sur les événements sanglants qui se sont déroulés depuis. La répression, après le coup d'État communiste manqué, a fait 500 000 morts. On en a peu parlé en Europe et pourtant, on a pu dire qu'il s'agissait du plus grand massacre depuis l'époque hitlérienne.
En 1964, alors que la situation économique est catastrophique, Sukarno, dictateur qui aime la vie, son peuple, les femmes, et surtout lui-même, entretient l'Indonésie dans une exaltation nationaliste. Mais, déjà, on spécule sur sa mort. Le 30 septembre 1965, il a un malaise et l'on craint pour sa vie. Les organisations paramilitaires du parti communiste (P.K.I.) décident alors de passer à l'action et d'éliminer leur seul rival, la seule autre force organisée du pays, l'armée.
Plusieurs généraux sont massacrés à la même heure. Deux d'entre eux, Nesution et Suharto, réussissent à échapper aux commandos de tueurs et c'est assez pour que le coup d'État échoue. À travers tout le pays, la répression anticommuniste fera des centaines de milliers de victimes.
Le procès des meneurs communistes ne parvient pas à démontrer sûrement la complicité de Sukarno dans leur putsch contre les généraux. Mais l'armée a pris le pouvoir et, en quelques mois, a privé l'ancien dictateur tout-puissant de ses fonctions et de ses titres.
Tarzie Vittachi raconte en témoin ces mois tragiques, où la politique devient sanglante. L'intensité, la tension dramatiques ne cessent de croître du début à la fin du récit, où paraît à chaque page la figure pittoresque et hallucinante de Sukarno, l'idole si difficile à abattre.
En 1964, alors que la situation économique est catastrophique, Sukarno, dictateur qui aime la vie, son peuple, les femmes, et surtout lui-même, entretient l'Indonésie dans une exaltation nationaliste. Mais, déjà, on spécule sur sa mort. Le 30 septembre 1965, il a un malaise et l'on craint pour sa vie. Les organisations paramilitaires du parti communiste (P.K.I.) décident alors de passer à l'action et d'éliminer leur seul rival, la seule autre force organisée du pays, l'armée.
Plusieurs généraux sont massacrés à la même heure. Deux d'entre eux, Nesution et Suharto, réussissent à échapper aux commandos de tueurs et c'est assez pour que le coup d'État échoue. À travers tout le pays, la répression anticommuniste fera des centaines de milliers de victimes.
Le procès des meneurs communistes ne parvient pas à démontrer sûrement la complicité de Sukarno dans leur putsch contre les généraux. Mais l'armée a pris le pouvoir et, en quelques mois, a privé l'ancien dictateur tout-puissant de ses fonctions et de ses titres.
Tarzie Vittachi raconte en témoin ces mois tragiques, où la politique devient sanglante. L'intensité, la tension dramatiques ne cessent de croître du début à la fin du récit, où paraît à chaque page la figure pittoresque et hallucinante de Sukarno, l'idole si difficile à abattre.