La Renaissance de la Nouvelle
Collection uniquement dédiée aux nouvelles, où Paul Morand, secondé par le secrétariat éditorial de Gaston Gallimard, accueille notamment les Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar (1938), mais aussi des auteurs comme Pierre Bost, Emmanuel Bove, Jean Cassou, Eugène Dabit, Pierre Drieu la Rochelle, Francis de Miomandre et Jean Prévost ; quelques livres
en traduction : Nous les vivants d’Erskine Caldwell. Meilleure vente : Les sept minutes de Simenon (5 900 exemplaires).
« Aujourd’hui les hommes n’ont plus le loisir de pénétrer les antécédents et les secrets des gens à qui ils serrent la main. N’est-il pas naturel qu’avec les personnages fictifs aussi ils entretiennent ces rapports sommaires, brefs, mais nets auxquels les habitue déjà l’écran, et qu’ils demandent leur plaisir à des récits fulgurants et bourrus? La faveur que le public témoigne en ce moment à la nouvelle, dans les hebdomadaires, en est la preuve. Les éditeurs n’en conviennent pas encore, au nom d’anciennes préventions. Je souhaite que les talents que cette collection s’est efforcée de réunir réussissent à les faire changer d’avis» (Paul Morand, dans Catalogue des Éditions de la NRF, 1936).
« Aujourd’hui les hommes n’ont plus le loisir de pénétrer les antécédents et les secrets des gens à qui ils serrent la main. N’est-il pas naturel qu’avec les personnages fictifs aussi ils entretiennent ces rapports sommaires, brefs, mais nets auxquels les habitue déjà l’écran, et qu’ils demandent leur plaisir à des récits fulgurants et bourrus? La faveur que le public témoigne en ce moment à la nouvelle, dans les hebdomadaires, en est la preuve. Les éditeurs n’en conviennent pas encore, au nom d’anciennes préventions. Je souhaite que les talents que cette collection s’est efforcée de réunir réussissent à les faire changer d’avis» (Paul Morand, dans Catalogue des Éditions de la NRF, 1936).
Collection dirigée par
De 1934 à 1939
⋅ Paul Morand