Vocabulaire - Plain-Chant - L'Ange Heurtebise - Par lui-même - Cherchez Apollon - L'Incendie - Léone - La Crucifixion
Préface de Jacques Brosse
Gallimard
Parution
«Lorsqu'en 1922 paraît en librairie Vocabulaire, Jean Cocteau a trente-trois ans. Il a précédemment publié deux recueils de poèmes, Le Cap de Bonne-Espérance (1919) et Poésies (1917-1920) contenant le Discours du grand sommeil, tandis qu'en 1919, dans Le Potomak, livre sibyllin, chaotique et d'un humour déconcertant, s'esquissaient quelques-uns des traits essentiels, mais ici brouillés encore, de l'œuvre à venir. [...]
Dans Vocabulaire, comme l'indique le titre, se poursuivent les recherches verbales apparues dès Le Potomak, continuées dans Le Cap de Bonne-Espérance et dans Poésies 1920 et menées ici plus systématiquement. Le recueil se compose principalement de pièces brèves, étincelantes, impressionnistes et, somme toute, expérimentales. Mais, un an après, dans Plain-Chant, sous l'influence de Radiguet qui lui a inculqué sa méfiance envers l'avant-garde, "cette mode hautaine qui n'en veut pas être une", Cocteau brusquement vire de bord. Avec Plain-Chant (du latin planus cantus, nom donné au chant grégorien), poème unique et d'une seule coulée, bien que le rythme diversifié passe d'une allure à une autre, il quitte les jeux d'esprit du rivage pour gagner la haute mer de la passion...»
Jacques Brosse.
Dans Vocabulaire, comme l'indique le titre, se poursuivent les recherches verbales apparues dès Le Potomak, continuées dans Le Cap de Bonne-Espérance et dans Poésies 1920 et menées ici plus systématiquement. Le recueil se compose principalement de pièces brèves, étincelantes, impressionnistes et, somme toute, expérimentales. Mais, un an après, dans Plain-Chant, sous l'influence de Radiguet qui lui a inculqué sa méfiance envers l'avant-garde, "cette mode hautaine qui n'en veut pas être une", Cocteau brusquement vire de bord. Avec Plain-Chant (du latin planus cantus, nom donné au chant grégorien), poème unique et d'une seule coulée, bien que le rythme diversifié passe d'une allure à une autre, il quitte les jeux d'esprit du rivage pour gagner la haute mer de la passion...»
Jacques Brosse.