Le souci de la terre
: Géorgiques
Traduction nouvelle des Géorgiques
Précédé de Faire Virgile, préface de Frédéric Boyer
Première parution en 2019
Trad. du latin par Frédéric Boyer
Gallimard
Parution
Écrites il y a plus de deux mille ans, les Géorgiques de Virgile sont beaucoup plus que ce qu’on en dit généralement, un traité d’agriculture didactique. C’est justement la vertu de la traduction de Frédéric Boyer de révéler sous ce stéréotype, par le lyrisme ferme et vif de son vers libre, un chant de plus d’ampleur et de plus grande conséquence. C’est de l’affrontement de l’homme à son milieu naturel, de l’expérience d’un lien sensible et incertain entre l’homme et les mondes végétal et animal, d’un éloge de la beauté et de la fragilité des choses que ce vaste poème nous entretient. Le titre que lui donne Frédéric Boyer, Le souci de la terre, rend magnifiquement compte de cette réévaluation de l’œuvre, indiquant donc combien elle rejoint les préoccupations contemporaines.