Arthur Rimbaud
Né à Charleville en 1854, Arthur Rimbaud rencontre en 1871 Verlaine auquel le lie une amitié passionnelle. Après avoir publié en 1873 Une Saison en enfer, il rompt avec la littérature et avec l’Europe, vit quelque temps comme commerçant et trafiquant d’armes au Harar, revient en 1891 en France où il meurt à Marseille après amputation d’une jambe. Les Illuminations, sa somme poétique, seront publiées après sa mort.
Arthur Rimbaud Jean-Nicolas-Arthur Rimbaud naît le 20 octobre 1854 à Charleville (aujourd’hui Charleville-Mézières), dans les Ardennes. Son adolescence sera marquée par l’absence de son père qu’il ne reverra jamais, par l’autorité de sa mère qu’il élèvera seule la famille et par de nombreux déménagements. Rimbaud entre au collège de Charleville. Il fait des études exigeantes et se révèle un élève brillant. Il se distingue dès 1868 par ses vers latins et son poème « Les Étrennes des orphelins » est publié le 2 janvier 1870 dans La Revue pour tous. Le 29 août, Rimbaud fugue et prend le train pour Paris, sans argent. Il est pris en infraction et incarcéré à la prison de Mazas (le poème « Morts de Quatre-vingt-douze et de Quatre-vingt-treize… » est écrit pendant son incarcération). De retour à Douai, Rimbaud ne passera jamais son baccalauréat, alors qu’il en avait toutes les capacités. Il erre avec son ami Ernest Delahaye à Charleville pendant cette période où la guerre se poursuit. Rimbaud séjourne à Paris du 25 février jusqu’au 10 mars 1871, cette fois avec l’autorisation de sa mère. Il cherche de nouveau à prendre contact avec les milieux littéraires et ceux de l’édition. Il s’intéresse aussi au journalisme et parvient, à son retour à Charleville, à travailler dans un journal local mais pour peu de temps. Le 18 mars 1871 ont lieu l’insurrection des Parisiens et proclamation de la « Commune ». Rimbaud écrit alors des poèmes d’inspiration communarde, contre le gouvernement de Thiers et contre l’église : « Chant de guerre parisien », « Paris se repeuple »… Rimbaud bout de ne pouvoir être à Paris. Rimbaud convainc Verlaine de quitter Paris avec lui en juillet. Ils partent pour Charleville, Bruxelles, puis gagnent l’Angleterre. Ils créent dans une importante émulation mutuelle : Verlaine poursuit les Romances sans paroles (publié en 1874), Rimbaud écrit des poèmes indépendants les uns des autres, sans avoir de projet d’ensemble. Au cours du printemps 1873, Rimbaud est chez sa mère, qui a déménagé dans une ferme. Une saison en enfer, retour sur la période qu’il vient de traverser avec Verlaine, est publié à Bruxelles en octobre 1873. Rimbaud se rend à nouveau à Londres en 1874, avec le poète Germain Nouveau. Il commence l’écriture de ce qui deviendra le recueil des Illuminations. En 1875, Verlaine rejoint Rimbaud en Allemagne et conserve le manuscrit, qui sera publié en 1886 sans l’accord du poète. En 1875, Rimbaud, « l’homme aux semelles de vent », fait de nombreux voyages et on le perd peu à peu. Le 14 octobre, il écrit une lettre à son ami Delahaye qui comprend son dernier poème aujourd’hui connu : « Rêve » (sic). Alors que Rimbaud est en Afrique et travaille dans le commerce en 1884, Verlaine publie Les poètes maudits, livre dans lequel il rend hommage à Rimbaud, dont l’œuvre est alors encore largement inconnue faute d’avoir été vraiment publiée. Rimbaud meurt d’un cancer des os à trente-sept ans, le 10 novembre 1891.
Arthur Rimbaud Jean-Nicolas-Arthur Rimbaud naît le 20 octobre 1854 à Charleville (aujourd’hui Charleville-Mézières), dans les Ardennes. Son adolescence sera marquée par l’absence de son père qu’il ne reverra jamais, par l’autorité de sa mère qu’il élèvera seule la famille et par de nombreux déménagements. Rimbaud entre au collège de Charleville. Il fait des études exigeantes et se révèle un élève brillant. Il se distingue dès 1868 par ses vers latins et son poème « Les Étrennes des orphelins » est publié le 2 janvier 1870 dans La Revue pour tous. Le 29 août, Rimbaud fugue et prend le train pour Paris, sans argent. Il est pris en infraction et incarcéré à la prison de Mazas (le poème « Morts de Quatre-vingt-douze et de Quatre-vingt-treize… » est écrit pendant son incarcération). De retour à Douai, Rimbaud ne passera jamais son baccalauréat, alors qu’il en avait toutes les capacités. Il erre avec son ami Ernest Delahaye à Charleville pendant cette période où la guerre se poursuit. Rimbaud séjourne à Paris du 25 février jusqu’au 10 mars 1871, cette fois avec l’autorisation de sa mère. Il cherche de nouveau à prendre contact avec les milieux littéraires et ceux de l’édition. Il s’intéresse aussi au journalisme et parvient, à son retour à Charleville, à travailler dans un journal local mais pour peu de temps. Le 18 mars 1871 ont lieu l’insurrection des Parisiens et proclamation de la « Commune ». Rimbaud écrit alors des poèmes d’inspiration communarde, contre le gouvernement de Thiers et contre l’église : « Chant de guerre parisien », « Paris se repeuple »… Rimbaud bout de ne pouvoir être à Paris. Rimbaud convainc Verlaine de quitter Paris avec lui en juillet. Ils partent pour Charleville, Bruxelles, puis gagnent l’Angleterre. Ils créent dans une importante émulation mutuelle : Verlaine poursuit les Romances sans paroles (publié en 1874), Rimbaud écrit des poèmes indépendants les uns des autres, sans avoir de projet d’ensemble. Au cours du printemps 1873, Rimbaud est chez sa mère, qui a déménagé dans une ferme. Une saison en enfer, retour sur la période qu’il vient de traverser avec Verlaine, est publié à Bruxelles en octobre 1873. Rimbaud se rend à nouveau à Londres en 1874, avec le poète Germain Nouveau. Il commence l’écriture de ce qui deviendra le recueil des Illuminations. En 1875, Verlaine rejoint Rimbaud en Allemagne et conserve le manuscrit, qui sera publié en 1886 sans l’accord du poète. En 1875, Rimbaud, « l’homme aux semelles de vent », fait de nombreux voyages et on le perd peu à peu. Le 14 octobre, il écrit une lettre à son ami Delahaye qui comprend son dernier poème aujourd’hui connu : « Rêve » (sic). Alors que Rimbaud est en Afrique et travaille dans le commerce en 1884, Verlaine publie Les poètes maudits, livre dans lequel il rend hommage à Rimbaud, dont l’œuvre est alors encore largement inconnue faute d’avoir été vraiment publiée. Rimbaud meurt d’un cancer des os à trente-sept ans, le 10 novembre 1891.