Petite cosmogonie portative
Collection Blanche
Gallimard
Parution
«Un jour, il y a deux ans, je me suis mis à écrire un poème en alexandrins ; je ne savais pas tout d'abord ce que c'était ; ensuite j'ai trouvé le titre : Petite cosmogonie portative. Elle aura six chants, c'est le genre qui veut ça : les trois premiers sont consacrés à la
formation de la Terre et à l'apparition de la Vie. Le quatrième va de l'amibe aux termites ; le cinquième jusqu'aux singes.
L'histoire de l'humanité est résumée dans les deux premiers vers du sixième chant :
Le singe sans effort, le singe devint homme
Lequel un peu plus tard désagrégea l'atome
et le sixième chant se termine sur les grandes machines à calculer.
Ce n'est pas un poème didactique ; c'est la science envisagée comme thème poétique. D'ailleurs, il y a une explication du poème à I'intérieur du poème même, au troisième chant, dans une prosopopée d'Hermès.»
Raymond Queneau.
L'histoire de l'humanité est résumée dans les deux premiers vers du sixième chant :
Le singe sans effort, le singe devint homme
Lequel un peu plus tard désagrégea l'atome
et le sixième chant se termine sur les grandes machines à calculer.
Ce n'est pas un poème didactique ; c'est la science envisagée comme thème poétique. D'ailleurs, il y a une explication du poème à I'intérieur du poème même, au troisième chant, dans une prosopopée d'Hermès.»
Raymond Queneau.