Mon armée privée
Trad. de l'anglais par Aline Chalufour et Suzanne Desternes. Avant-propos de Jean Caneri
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
La carrière du lieutenant-colonel Vladimir Peniakoff, titulaire des plus hautes décorations britanniques, recruteur et chef de la «Popski's Private Army» durant la dernière guerre, a pris en Grande-Bretagne figure de légende.
Les exploits de cette petite armée, qui se battit entre les lignes ennemies en Afrique et en Italie, à sa propre manière et sous la seule inspiration de son chef, en liaison avec les partisans arabes et italiens, constituent une véritable épopée.
«Popski» était le surnom du lieutenant-colonel Peniakoff, et la «P.P.A.» (Popski's Private Army) était la plus petite unité de l'armée britannique, puisque, forte au départ de vingt-trois hommes, son effectif ne dépassa jamais le chiffre de cent-vingt.
Son armement se composait de mitrailleuses lourdes montées sur jeeps et de quelques mortiers. Son ravitaillement en munitions et en vivres était transporté par camions. De ce fait, la «P.P.A.» avait une autonomie de manœuvre d'environ trois mois.
Pendant des semaines la «P.P.A.» naviguait dans le désert à la boussole et au compas. Un réseau de renseignements permettait à la petite troupe de savoir où et quand porter les coups. C'était en général lorsqu'une offensive se préparait.L'unité se dirigeait alors par exemple vers un terrain d'aviation. Les hommes ouvraient le feu, cherchant à détruire le plus d'appareils possible et à mettre le feu aux réservoirs d'essence.
Une fois terminée la bataille d'Afrique, l'unité se livra à des opérations de commando sur les côtes italiennes. En plein territoire ennemi, mais aidée par les partisans, la «P.P.A.» contribua puissamment à l'avance alliée dans la péninsule.
C'est tout cela que le colonel Peniakoff, avec un style qui l'a fait comparer au célèbre colonel Lawrence, et une verve étonnante, raconte dans son livre.
Les exploits de cette petite armée, qui se battit entre les lignes ennemies en Afrique et en Italie, à sa propre manière et sous la seule inspiration de son chef, en liaison avec les partisans arabes et italiens, constituent une véritable épopée.
«Popski» était le surnom du lieutenant-colonel Peniakoff, et la «P.P.A.» (Popski's Private Army) était la plus petite unité de l'armée britannique, puisque, forte au départ de vingt-trois hommes, son effectif ne dépassa jamais le chiffre de cent-vingt.
Son armement se composait de mitrailleuses lourdes montées sur jeeps et de quelques mortiers. Son ravitaillement en munitions et en vivres était transporté par camions. De ce fait, la «P.P.A.» avait une autonomie de manœuvre d'environ trois mois.
Pendant des semaines la «P.P.A.» naviguait dans le désert à la boussole et au compas. Un réseau de renseignements permettait à la petite troupe de savoir où et quand porter les coups. C'était en général lorsqu'une offensive se préparait.L'unité se dirigeait alors par exemple vers un terrain d'aviation. Les hommes ouvraient le feu, cherchant à détruire le plus d'appareils possible et à mettre le feu aux réservoirs d'essence.
Une fois terminée la bataille d'Afrique, l'unité se livra à des opérations de commando sur les côtes italiennes. En plein territoire ennemi, mais aidée par les partisans, la «P.P.A.» contribua puissamment à l'avance alliée dans la péninsule.
C'est tout cela que le colonel Peniakoff, avec un style qui l'a fait comparer au célèbre colonel Lawrence, et une verve étonnante, raconte dans son livre.