La France depuis la guerre
(1944-1957)
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
Le premier manuel d'histoire de la France tout à fait contemporaine... Cette définition est du journal Le Monde, lors de la publication anglaise du livre, en mai 1956.
La France depuis la Guerre, qui analyse les principaux aspects du drame français entre 1944 et 1957, a été partout accueilli comme un livre clef. Le leitmotiv de cet ouvrage est toujours : «Quelle est la place de la France dans le monde d'aujourd'hui?» L'édition française commence, d'ailleurs, par une longue introduction consacrée à l'examen, sous cet angle, des phénomènes «Vichy», « Collaboration» et «Résistance». C'est encore la même question que Werth se pose, qu'il s'agisse de cette France, amoindrie sur le plan international, de 1944 ; de la France des «lendemains qui chantent» ; de la France qui résistait, tant bien que mal, à toute satellisation par l'un ou par l'autre des Deux Grands, et qui «freinait» dans la guerre froide ; de cette France, enfin, qui se trouve face à face à la révolte de l'Asie et du monde arabe.
Dans la dernière partie (écrite par l'auteur en français spécialement pour cette édition), Alexander Werth se penche sur le phénomène du «national-molletisme» et sur ce «sursaut national» dont avait parlé M. Soustelle en mars 1956.
Alexander Werth évite la polémique facile ; il s'efforce d'observer calmement, et de rechercher dans tous les drames de ces dernières années les mobiles profonds des forces en présence. Malgré quelques pages gaies (et presque humoristiques), comme l'entretien de l'auteur avec M. Boniface, à Casablanca, l'auteur ne perd lamais de vue la gravité ou le tragique de son sujet.
La France depuis la Guerre, qui analyse les principaux aspects du drame français entre 1944 et 1957, a été partout accueilli comme un livre clef. Le leitmotiv de cet ouvrage est toujours : «Quelle est la place de la France dans le monde d'aujourd'hui?» L'édition française commence, d'ailleurs, par une longue introduction consacrée à l'examen, sous cet angle, des phénomènes «Vichy», « Collaboration» et «Résistance». C'est encore la même question que Werth se pose, qu'il s'agisse de cette France, amoindrie sur le plan international, de 1944 ; de la France des «lendemains qui chantent» ; de la France qui résistait, tant bien que mal, à toute satellisation par l'un ou par l'autre des Deux Grands, et qui «freinait» dans la guerre froide ; de cette France, enfin, qui se trouve face à face à la révolte de l'Asie et du monde arabe.
Dans la dernière partie (écrite par l'auteur en français spécialement pour cette édition), Alexander Werth se penche sur le phénomène du «national-molletisme» et sur ce «sursaut national» dont avait parlé M. Soustelle en mars 1956.
Alexander Werth évite la polémique facile ; il s'efforce d'observer calmement, et de rechercher dans tous les drames de ces dernières années les mobiles profonds des forces en présence. Malgré quelques pages gaies (et presque humoristiques), comme l'entretien de l'auteur avec M. Boniface, à Casablanca, l'auteur ne perd lamais de vue la gravité ou le tragique de son sujet.
