Le Matador
Trad. de l'anglais par Pierre Frédéric
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
«Né à San Francisco il y a trente ans, c'est à Mexico que Barnaby Conrad a tué son premier taureau. Grièvement blessé dans l'arène, forcé d'abandonner la tauromachie, le jeune homme se donne tout entier à son autre vocation : la peinture. Pendant la guerre, envoyé
en Espagne comme vice-consul des U.S.A., la tentation est trop forte et il devient l'élève du célèbre Juan Belmonte aux côtés duquel il combat. En 1945, il se voit accorder l'oreille. Attiré à la fois par l'art et le spectacle – on trouve les deux réunis dans l'arène – Barnaby Conrad, tout en continuant à peindre, vit ensuite dans l'intimité de Sinclair Lewis dont il est le secrétaire, puis il fait un numéro dans une boîte de nuit. Il possède, aujourd'hui, son propre "night-club" à San Francisco, sa ville natale où, tout en faisant des portraits, de la peinture à la fresque, en donnant des cours, il écrit un nouveau roman.
Comment s'étonner que le jeune artiste ait choisi la corrida comme thème de son premier livre?
La fiesta brava, il en a empli ses yeux de peintre et c'est une fresque brillamment colorée, d'une remarquable envolée, d 'une exactitude qui frappera même les non initiés, qu'il nous offre dans Le Matador.
Fiction, réalité? Le héros Pacote – l'égal de Joselito le Gitano, de Manolete, de Belmonte – paraît pour la dernière fois dans l'arène, et ce sont d'abord les quelques heures qui précèdent la corrida, puis le combat lui-même que l'auteur nous fait vivre intensément.
Ce livre vient de connaître aux États-Unis un succès aussi grand que Mort dans l'après-midi, le chef·d'œuvre d'Hemingway sur la tauromachie. C'est un roman, mais c'est aussi un document d'une précision et d'une authenticité sans précédent.»
Comment s'étonner que le jeune artiste ait choisi la corrida comme thème de son premier livre?
La fiesta brava, il en a empli ses yeux de peintre et c'est une fresque brillamment colorée, d'une remarquable envolée, d 'une exactitude qui frappera même les non initiés, qu'il nous offre dans Le Matador.
Fiction, réalité? Le héros Pacote – l'égal de Joselito le Gitano, de Manolete, de Belmonte – paraît pour la dernière fois dans l'arène, et ce sont d'abord les quelques heures qui précèdent la corrida, puis le combat lui-même que l'auteur nous fait vivre intensément.
Ce livre vient de connaître aux États-Unis un succès aussi grand que Mort dans l'après-midi, le chef·d'œuvre d'Hemingway sur la tauromachie. C'est un roman, mais c'est aussi un document d'une précision et d'une authenticité sans précédent.»