Les cyclones
. Trois actes
suivi de Lettre à un enfant de lumière
Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
1960
À bord de nouvelles machines qui ressemblent plus à des obus qu'à des avions, les pilotes d'une escadre de chasse disparaissent un à un.
Il est normal d'imaginer que ceux qui restent s'interrogent. S'il ne fait aucun doute, pour ceux qui l'ont déclenchée, qu'il faut continuer l'expérience, la réponse est moins claire pour ceux qui se sentent condamnés. Les hommes, et même ceux qui se transforment en astéroïdes, sont attachés à la terre, et leur mort s'accompagne des mêmes douleurs. Quand ils s'obstinent donc à risquer tout ce qu'ils possèdent, c'est que l'enjeu en vaut la peine. Sinon, pourquoi le feraient-ils?
L'auteur ne cache pas qu'il a essayé de peindre des caractères exceptionnels. L'humanité n'en manque pas, et les armées en abondent. Aussi, pour une fois, n'est-ce pas l'amour qui commande l'action. Si les villes que survolent les cyclones ont des noms qu'on peut reporter sur une carte, c'est qu'il faut situer cette aventure sur notre planète et non dans une trop lointaine voie lactée. Un peu partout déjà, les pilotes comme ceux qui vivent ici déchirent les profondeurs du ciel, et nous les croisons dans la rue sans les reconnaître. Mais cette histoire elle-même n'a pas de patrie. Ou alors sa patrie est le courage.
Il est normal d'imaginer que ceux qui restent s'interrogent. S'il ne fait aucun doute, pour ceux qui l'ont déclenchée, qu'il faut continuer l'expérience, la réponse est moins claire pour ceux qui se sentent condamnés. Les hommes, et même ceux qui se transforment en astéroïdes, sont attachés à la terre, et leur mort s'accompagne des mêmes douleurs. Quand ils s'obstinent donc à risquer tout ce qu'ils possèdent, c'est que l'enjeu en vaut la peine. Sinon, pourquoi le feraient-ils?
L'auteur ne cache pas qu'il a essayé de peindre des caractères exceptionnels. L'humanité n'en manque pas, et les armées en abondent. Aussi, pour une fois, n'est-ce pas l'amour qui commande l'action. Si les villes que survolent les cyclones ont des noms qu'on peut reporter sur une carte, c'est qu'il faut situer cette aventure sur notre planète et non dans une trop lointaine voie lactée. Un peu partout déjà, les pilotes comme ceux qui vivent ici déchirent les profondeurs du ciel, et nous les croisons dans la rue sans les reconnaître. Mais cette histoire elle-même n'a pas de patrie. Ou alors sa patrie est le courage.