La bataille dans la rizière
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Ce livre, Jules Roy le rapporte des champs de bataille d'Extrême-Orient. Il a vu, il a vécu la guerre d'Indochine et la guerre de Corée. Plus particulièrement il a partagé la vie des soldats qui se battent là-bas.
Bien que Jules Roy n'ignore pas les problèmes politiques que posent ces conflits, il les a laissés résolument de côté et s'est attaché à peindre des hommes qui souffrent et qui meurent, qui sont parfois des héros, et à les faire entrer dans la légende : un officier, qu'on a déjà vu dans La vallée heureuse, et qui maintenant commande une base en Indochine, l'adjudant-chef Tuoc qui résiste toute une nuit avec quatre-vingts hommes à deux bataillons ennemis –le lieutenant Perron qui, Ia tête percée par des éclats d'obus, rentre dans ses lignes après avoir erré une nuit entière sur le front de bataille – et bien d'autres...
Mais Jules Roy n'est pas un simple hagiographe militaire (iI n'est que de se rappeler Le métier des armes) : il sait aussi souligner les à-côtés sordides de la guerre. Les profiteurs, les mercantis, les exploiteurs de l'héroïsme sont peints ici avec des mots qui les marquent pour toujours.
Les paysages d'Extrême-Orient, l'existence dans les villes de I'arrière, Ies scènes de bataille, retracées avec un bonheur d'expression et une puissance d'évocation constants, ne font jamais perdre de vue le propos de l'auteur, qui est de montrer l'horreur de la guerre et la grandeur simple des hommes.
Bien que Jules Roy n'ignore pas les problèmes politiques que posent ces conflits, il les a laissés résolument de côté et s'est attaché à peindre des hommes qui souffrent et qui meurent, qui sont parfois des héros, et à les faire entrer dans la légende : un officier, qu'on a déjà vu dans La vallée heureuse, et qui maintenant commande une base en Indochine, l'adjudant-chef Tuoc qui résiste toute une nuit avec quatre-vingts hommes à deux bataillons ennemis –le lieutenant Perron qui, Ia tête percée par des éclats d'obus, rentre dans ses lignes après avoir erré une nuit entière sur le front de bataille – et bien d'autres...
Mais Jules Roy n'est pas un simple hagiographe militaire (iI n'est que de se rappeler Le métier des armes) : il sait aussi souligner les à-côtés sordides de la guerre. Les profiteurs, les mercantis, les exploiteurs de l'héroïsme sont peints ici avec des mots qui les marquent pour toujours.
Les paysages d'Extrême-Orient, l'existence dans les villes de I'arrière, Ies scènes de bataille, retracées avec un bonheur d'expression et une puissance d'évocation constants, ne font jamais perdre de vue le propos de l'auteur, qui est de montrer l'horreur de la guerre et la grandeur simple des hommes.