Le marxisme et les crises
Parution
On a écrit en France peu d'ouvrages théoriques consacrés à l'étude du socialisme scientifique. Les œuvres de Marx et d'Engels paraissaient si complexes et si monumentales qu'on se préoccupait surtout de les vulgariser, sans même trop les adapter à la situation française. Après la guerre l'époque semblait exiger de la part des organisations ouvrières plus d'action que de travail théorique ; et l'on s'est contenté de faire paraître des traductions des ouvrages russes et allemands les plus importants. Les récents échecs subis par les deux internationales ne manquent pas de provoquer un certain travail de critique des conceptions admises. Le livre de J. Duret fait partie de ce cycle de révision ; cela ne signifie pas qu'il abandonne les critiques fondamentales formulées par le marxisme à l'égard du régime capitaliste ; mais il s'efforce en outre et principalement d'approfondir certaines questions traitées jusqu'ici d'une façon trop abstraite.
La première partie du livre est consacrée à l'étude de l'économie de la période impérialiste ainsi qu'à l'analyse critique de toutes les théories de l'impérialisme proposées par les écrivains marxistes. C'est pour la première fois que les lecteurs français pourront ainsi obtenir une vue générale des résultats de travaux théoriques souvent très remarquables. La deuxième partie est consacrée à l'exposé systématique de la théorie des crises de K. Marx, ainsi qu'à la réfutation des critiques qui lui ont été adressées de différents côtés. Loin d'afficher une attitude dédaigneuse à l'égard des travaux des «économistes bourgeois», J. Duret essaie d'extraire de leurs ouvrages tout ce qu'ils apportent d'original et de fécond afin de l'incorporer à la théorie marxiste. Dans la troisième partie les événements actuels sont analysés à la lumière de la théorie marxiste des crises, et servent tant à son illustration qu'à l'examen critique des erreurs théoriques commises. Dans sa conclusion l'auteur s'efforce de dégager les caractères généraux de la période actuelle et d'établir quelques prévisions.
La première partie du livre est consacrée à l'étude de l'économie de la période impérialiste ainsi qu'à l'analyse critique de toutes les théories de l'impérialisme proposées par les écrivains marxistes. C'est pour la première fois que les lecteurs français pourront ainsi obtenir une vue générale des résultats de travaux théoriques souvent très remarquables. La deuxième partie est consacrée à l'exposé systématique de la théorie des crises de K. Marx, ainsi qu'à la réfutation des critiques qui lui ont été adressées de différents côtés. Loin d'afficher une attitude dédaigneuse à l'égard des travaux des «économistes bourgeois», J. Duret essaie d'extraire de leurs ouvrages tout ce qu'ils apportent d'original et de fécond afin de l'incorporer à la théorie marxiste. Dans la troisième partie les événements actuels sont analysés à la lumière de la théorie marxiste des crises, et servent tant à son illustration qu'à l'examen critique des erreurs théoriques commises. Dans sa conclusion l'auteur s'efforce de dégager les caractères généraux de la période actuelle et d'établir quelques prévisions.