Figures du Palestinien
. Identité des origines, identité de devenir
Première parution en 2004
Parution
Cet ouvrage part du principe que les identités nationales sont toujours en devenir, distinctes en cela de celles fondées sur leurs seules origines. Ainsi approchée, toute identité nationale requiert de montrer comment nos racines sont en réalité devant nous, que nous sommes qui nous devenons.
Ni chronique du conflit palestino-israélien, ni histoire séculaire de chaque camp, Figures du Palestinien propose, grâce à une approche d’anthropologie historique, des clés pour comprendre l’identité palestinienne, ici abordée comme un cas d’école.
Partie du temps de l’Empire ottoman, la première figure du Palestinien renvoie aux Gens de la Terre sainte : ils se définissent par le pays où coexistent communautés et religions, et dont les paysages sont marqués par la fusion des lieux de culte et de pèlerinage des monothéismes.
La deuxième figure est celle des Arabes de Palestine : du temps du mandat britannique, lorsque se bâtit le « Foyer » sioniste, ils sont pris dans la double tourmente des colonialismes britannique et juif, et deviennent, malgré résistance et révoltes, des étrangers sur leur propre terre.
La troisième, enfin, est celle de l’Absent ou du Palestinien invisible : après l’expulsion de 1948, alors que le nouvel État d’Israël efface ou modifie progressivement toponymie et topographie, ils cultivent, parqués dans les camps de réfugiés, la mémoire des lieux et nourrissent l’idée du retour sur leur terre…
La question essentielle n’est donc pas « d’où sommes-nous ? » mais « où allons-nous ? ».
Ni chronique du conflit palestino-israélien, ni histoire séculaire de chaque camp, Figures du Palestinien propose, grâce à une approche d’anthropologie historique, des clés pour comprendre l’identité palestinienne, ici abordée comme un cas d’école.
Partie du temps de l’Empire ottoman, la première figure du Palestinien renvoie aux Gens de la Terre sainte : ils se définissent par le pays où coexistent communautés et religions, et dont les paysages sont marqués par la fusion des lieux de culte et de pèlerinage des monothéismes.
La deuxième figure est celle des Arabes de Palestine : du temps du mandat britannique, lorsque se bâtit le « Foyer » sioniste, ils sont pris dans la double tourmente des colonialismes britannique et juif, et deviennent, malgré résistance et révoltes, des étrangers sur leur propre terre.
La troisième, enfin, est celle de l’Absent ou du Palestinien invisible : après l’expulsion de 1948, alors que le nouvel État d’Israël efface ou modifie progressivement toponymie et topographie, ils cultivent, parqués dans les camps de réfugiés, la mémoire des lieux et nourrissent l’idée du retour sur leur terre…
La question essentielle n’est donc pas « d’où sommes-nous ? » mais « où allons-nous ? ».