La machine à lire les pensées
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Quand André Maurois publia ses premiers récits fantastiques (qui étaient Voyage au pays des Articoles et Le peseur d'âmes), beaucoup de ses lecteurs furent surpris, mais la critique fit bon accueil à ces fictions.
«C'est un très beau conte, disait Edmond Jaloux du Peseur d'âmes, et digne des maîtres du genre.» André Thérive louait «l'art de ce récit qui unit le plus haut degré de vraisemblance au plus haut degré de distinction.» André Rousseaux y trouvait une poésie où la logique a tant de part qu'elle s'exprime dans le plus impeccable des récits en prose. Et Benjamin Crémieux : «Un modèle de fiction pure. Il faut applaudir l'aisance de l'auteur à se mouvoir dans le fantastique et à donner d'un bout à l'autre à son récit l'apparence de la vérité.»
La machine à lire les pensées est un ouvrage de même nature. On y pourra vérifier l'exactitude de la remarque de Thérive qui notait, à propos du Peseur d'âmes, que l'écrivain français étant plus moraliste que ses modèles anglais, l'histoire fantastique tendait chez lui à se transformer en conte philosophique.
«C'est un très beau conte, disait Edmond Jaloux du Peseur d'âmes, et digne des maîtres du genre.» André Thérive louait «l'art de ce récit qui unit le plus haut degré de vraisemblance au plus haut degré de distinction.» André Rousseaux y trouvait une poésie où la logique a tant de part qu'elle s'exprime dans le plus impeccable des récits en prose. Et Benjamin Crémieux : «Un modèle de fiction pure. Il faut applaudir l'aisance de l'auteur à se mouvoir dans le fantastique et à donner d'un bout à l'autre à son récit l'apparence de la vérité.»
La machine à lire les pensées est un ouvrage de même nature. On y pourra vérifier l'exactitude de la remarque de Thérive qui notait, à propos du Peseur d'âmes, que l'écrivain français étant plus moraliste que ses modèles anglais, l'histoire fantastique tendait chez lui à se transformer en conte philosophique.