Discours de réception à l'Académie française
suivi de Réponse de M. André Maurois
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Le discours de réception de Jean Cocteau à l’Académie Française comporte, comme c’est l’usage, un éloge de son prédécesseur, Jérôme Tharaud, mais un éloge à la Cocteau, par la bande, où le poète évoque davantage un visage et une démarche qu’une œuvre. Très vite, d’ailleurs, le discours devient un essai brillant, abondant en formules pénétrantes, sur la poésie, la morale, la «difficulté d’être». Jean Cocteau se compare à un équilibriste au sommet de la pile de chaises. Ce serait plutôt Ariel sous la Coupole.
André Maurois lui répond dans un style véritablement classique. C’est une admirable petite biographie critique et amicale, fourmillant de remarques précieuses. Il n’ignore pas la singularité de cet événement et il en dégage le sens avec une grâce sévère.
Ces deux «morceaux d’éloquence académique» ont ceci de particulier que leurs auteurs ont suivi le conseil de Verlaine ; ils ont pris l’éloquence et lui ont tordu son cou.
André Maurois lui répond dans un style véritablement classique. C’est une admirable petite biographie critique et amicale, fourmillant de remarques précieuses. Il n’ignore pas la singularité de cet événement et il en dégage le sens avec une grâce sévère.
Ces deux «morceaux d’éloquence académique» ont ceci de particulier que leurs auteurs ont suivi le conseil de Verlaine ; ils ont pris l’éloquence et lui ont tordu son cou.