La chance d'Omensetter
Omensetter's Luck
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Marie Dulac
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
1988
Corpulent et hirsute, débordant de vitalité et de bonne humeur, Omensetter vit avec les siens dans une nonchalante gaieté. Dès son arrivée à Gilean, petite ville de l'Ohio, les pluies torrentielles cessent, et de nombreux petits faits rappellent à son entourage qu'il n'est pas un homme ordinaire. Sa chance inouïe et son bonheur insolent offensent le sens moral de la communauté. Une sourde irritation monte et
provoque chez certains de violentes réactions ; le pasteur Jethro Furbes maudit Omensetter ; Henry Pimber, qui rêvait d'évasion sans avoir le courage de se révolter contre les conventions, se rend compte soudain de l'échec de son existence et se suicide. On accuse Omensetter de méfaits qu'il n'a pas commis ; il sent qu'il doit quitter les lieux.
Ce premier roman témoigne d'une étonnante richesse stylistique. À travers les monologues intérieurs, l'auteur recherche des structures qui traduisent l'emprisonnement de la conscience, et la dépendance des êtres face à leurs semblables, au groupe auquel ils appartiennent, à leurs coutumes, à leurs croyances et à leurs habitudes mentales.
Ce premier roman témoigne d'une étonnante richesse stylistique. À travers les monologues intérieurs, l'auteur recherche des structures qui traduisent l'emprisonnement de la conscience, et la dépendance des êtres face à leurs semblables, au groupe auquel ils appartiennent, à leurs coutumes, à leurs croyances et à leurs habitudes mentales.