La Catalogne libre
(1936-1937)
Trad. de l'anglais par Yvonne Davet
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
1984
Venu en Espagne républicaine, au mois de décembre 1936, avec l'intention d'écrire des articles pour les journaux, George Orwell, à peine arrivé à Barcelone, s'engageait dans les milices du P. O. U. M. : «À cette date, dit-il, et dans cette atmosphère, il paraissait inconcevable de pouvoir agir autrement.»
Il décrit l'atmosphère de révolution qui régnait dans la ville, les conditions d'improvisation dans lesquelles furent constituées les milices. Armées de vieux fusils, privées de munitions, mal vêtues, mal nourries, ces troupes improvisées tinrent le front pendant plusieurs mois.
Nous apprenons les circonstances extraordinaires de cette guerre de tranchées, guerre pourrie où il ne se passait rien ; où le froid, les rats, la vermine étaient plus à craindre que l'ennemi.
Blessé grièvement, Orwell fut évacué sur un hôpital. À Barcelone, il assista aux «troubles de mai» au cours desquels les staliniens éliminèrent les anarchistes du P. O. U. M. (Parti Ouvrier d'Unification Marxiste). L'écrivain parvint à s'enfuir à temps, mais la plupart de ses amis furent emprisonnés. Rentré en Angleterre, il écrivit ce témoignage précieux, non seulement sur des faits mal connus, déformés par la propagande, mais aussi sur l'état d'esprit d'un intellectuel idéaliste qui risqua sa vie pour sauvegarder la dignité humaine.
Il décrit l'atmosphère de révolution qui régnait dans la ville, les conditions d'improvisation dans lesquelles furent constituées les milices. Armées de vieux fusils, privées de munitions, mal vêtues, mal nourries, ces troupes improvisées tinrent le front pendant plusieurs mois.
Nous apprenons les circonstances extraordinaires de cette guerre de tranchées, guerre pourrie où il ne se passait rien ; où le froid, les rats, la vermine étaient plus à craindre que l'ennemi.
Blessé grièvement, Orwell fut évacué sur un hôpital. À Barcelone, il assista aux «troubles de mai» au cours desquels les staliniens éliminèrent les anarchistes du P. O. U. M. (Parti Ouvrier d'Unification Marxiste). L'écrivain parvint à s'enfuir à temps, mais la plupart de ses amis furent emprisonnés. Rentré en Angleterre, il écrivit ce témoignage précieux, non seulement sur des faits mal connus, déformés par la propagande, mais aussi sur l'état d'esprit d'un intellectuel idéaliste qui risqua sa vie pour sauvegarder la dignité humaine.