Eugène Lefébure
. Sa vie, ses lettres à Mallarmé
Collection Blanche
Gallimard
Parution
C'est de lui que Mallarmé écrivait à Aubanel: «Il a été mon initiateur!» La biographie et les quatre-vingts lettres de Lefébure permettront sans doute de savoir si le témoignage de Mallarmé doit être pris à la lettre et si l'employé des postes bourguignon, poète des deux premiers volumes du Parnasse Contemporain et devenu, bientôt après, savant égyptologue, puis précurseur en psychanalyse, ne mérite pas une place dans le mouvement poétique de la seconde moitié du XIXᵉ siècle : moins pour ses vers, tenus cachés, que pour l'influence qu'il put exercer, sur Jean Lahor et sur Mallarmé, au temps de leur maturation.
Sur la vie intellectuelle de ce disciple de Baudelaire passé à l'intimisme, mais ivre de science et de métaphysique, la correspondance révélée par H. Mondor nous apporte un dossier remarquable.
D'autre part, un drame s'y découvre : la tendresse, en effet, qui, pendant dix ans, lia si étroitement Mallarmé et Lefébure, cessa très brusquement, sans que la cause d'une situation que l'un n'avait pas voulue mais dont l'autre put se croire la victime se trouve facile à préciser.
Sur la vie intellectuelle de ce disciple de Baudelaire passé à l'intimisme, mais ivre de science et de métaphysique, la correspondance révélée par H. Mondor nous apporte un dossier remarquable.
D'autre part, un drame s'y découvre : la tendresse, en effet, qui, pendant dix ans, lia si étroitement Mallarmé et Lefébure, cessa très brusquement, sans que la cause d'une situation que l'un n'avait pas voulue mais dont l'autre put se croire la victime se trouve facile à préciser.