Autres précisions sur Mallarmé et inédits
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Après un Avant-propos où le Professeur Mondor rappelle brièvement, mais avec ferveur, les dons, l'œuvre et la vie de Mallarmé, il étudie, dans des états inconnus, ses premiers poèmes. Puis, dans Les Beautés de l'anglais, les livres scolaires de philologie préparés par le poète. Selon l'auteur il n'y a aucune influence de l'anglais sur la formation ou l'œuvre littéraire de Mallarmé. Dans Vers et Prose, le Professeur Mondor fait allusion aux tentatives de «traduction» en prose et «d'explication» des vers de Mallarmé qui abondèrent en France et ailleurs.
Suit un historique des éditions diverses des œuvres du poète, de ses rapports avec les éditeurs – sa douceur, sa courtoisie – avec ses admirateurs et disciples (Henri de Régnier voit en lui à la fois Platon et le Prince de Ligne). Le Professeur Mondor signale que le premier article où Mallarmé fut reconnu grand poète parut dans The Academy en 1893 (il a fallu attendre 1960 et la critique de J. P. Sartre pour qu'il fût sacré «notre plus grand poète») ; il décrit aussi l'admiration de Paul Valéry (qui, à soixante-dix ans, récitait par cœur L'Après-Midi d'un Faune), de Paul Claudel, de Gide.
Les autres chapitres éclairent la genèse et le développement de certains poèmes de Mallarmé et apportent de précieux renseignements sur ses conceptions littéraires. Après un recueil d'hommages manuscrits offerts à Mallarmé par vingt-quatre poètes habitués de la rue de Rome, le Professeur Mondor termine par une conclusion où il justifie par les joies précieuses qu'on y trouve la recherche obstinée de tout ce qui se rapporte à Mallarmé. Enfin, une belle lettre de L. P. Fargue à l'auteur.
Suit un historique des éditions diverses des œuvres du poète, de ses rapports avec les éditeurs – sa douceur, sa courtoisie – avec ses admirateurs et disciples (Henri de Régnier voit en lui à la fois Platon et le Prince de Ligne). Le Professeur Mondor signale que le premier article où Mallarmé fut reconnu grand poète parut dans The Academy en 1893 (il a fallu attendre 1960 et la critique de J. P. Sartre pour qu'il fût sacré «notre plus grand poète») ; il décrit aussi l'admiration de Paul Valéry (qui, à soixante-dix ans, récitait par cœur L'Après-Midi d'un Faune), de Paul Claudel, de Gide.
Les autres chapitres éclairent la genèse et le développement de certains poèmes de Mallarmé et apportent de précieux renseignements sur ses conceptions littéraires. Après un recueil d'hommages manuscrits offerts à Mallarmé par vingt-quatre poètes habitués de la rue de Rome, le Professeur Mondor termine par une conclusion où il justifie par les joies précieuses qu'on y trouve la recherche obstinée de tout ce qui se rapporte à Mallarmé. Enfin, une belle lettre de L. P. Fargue à l'auteur.