Correspondance avec Zulma Carraud
Notes et commentaires de Marcel Bouteron. Édition revue et augmentée
Collection Hors série Littérature
Gallimard
Parution
Cette passionnante Correspondance comprend 137 Iettres et s'étend sur plus de vingt années, de 1829, l'année des Chouans, à 1850, l'année de la mort de Balzac.
Elle offre le plus fidèle et le plus saisissant des témoignages sur la vie sentimentale, intellectuelle ... et financière du romancier, sur ses chimères, sur ses ambitions.
À nulle confidente, même à sa sœur Laure (l'Alma Soror), même à Madame de Berny (la Dilecta), même à Madame Hanska (l'Étrangère), Balzac n'a livré avec autant d'abandon et de sincérité ses secrets les plus intimes.
De nulle confidente il n'a sollicité ni reçu conseils plus opportuns et plus désintéressés, critiques plus justifiées, encouragements plus ardents au cours de sa vie tourmentée. Profondément républicaine, attachée au peuple, buurgeoise intelligente et probe, Mme Zulma Carraud n'a jamais craint de mettre son ami en garde contre les dangers de ses relations aristocratiques, ni de le railler, souvent avec rudesse, de sa vanité et de ses goûts de luxe. Au fond de sa solitude provinciale, à la Poudrerie d'Angoulême (dont son mari, le commandant Carraud, est l'inspecteur), à Frapesle près d'Issoudun, le pays de la Rabouilleuse, où le ménage a pris sa retraite, elle dévore , sitôt parues, les œuvres de Balzac, elle s'exalte à leur lecture, mais fait longuement et judicieusement part à leur auteur de ses critiques et de ses suggestions.
C'est chez elle, à Angoulême ou à Frapesle, que Balzac, entre deux orgies de travail, a connu la douceur d'un foyer, et senti le réconfort d'une amitié et d'un dévouement sans bornes.
Dans le cortège féminin de Balzac, cette femme, qui était une amie, et rien qu'une amie, mérite une place à part, car sa pure et ardente amitié avait la puissance d'un amour.
Elle offre le plus fidèle et le plus saisissant des témoignages sur la vie sentimentale, intellectuelle ... et financière du romancier, sur ses chimères, sur ses ambitions.
À nulle confidente, même à sa sœur Laure (l'Alma Soror), même à Madame de Berny (la Dilecta), même à Madame Hanska (l'Étrangère), Balzac n'a livré avec autant d'abandon et de sincérité ses secrets les plus intimes.
De nulle confidente il n'a sollicité ni reçu conseils plus opportuns et plus désintéressés, critiques plus justifiées, encouragements plus ardents au cours de sa vie tourmentée. Profondément républicaine, attachée au peuple, buurgeoise intelligente et probe, Mme Zulma Carraud n'a jamais craint de mettre son ami en garde contre les dangers de ses relations aristocratiques, ni de le railler, souvent avec rudesse, de sa vanité et de ses goûts de luxe. Au fond de sa solitude provinciale, à la Poudrerie d'Angoulême (dont son mari, le commandant Carraud, est l'inspecteur), à Frapesle près d'Issoudun, le pays de la Rabouilleuse, où le ménage a pris sa retraite, elle dévore , sitôt parues, les œuvres de Balzac, elle s'exalte à leur lecture, mais fait longuement et judicieusement part à leur auteur de ses critiques et de ses suggestions.
C'est chez elle, à Angoulême ou à Frapesle, que Balzac, entre deux orgies de travail, a connu la douceur d'un foyer, et senti le réconfort d'une amitié et d'un dévouement sans bornes.
Dans le cortège féminin de Balzac, cette femme, qui était une amie, et rien qu'une amie, mérite une place à part, car sa pure et ardente amitié avait la puissance d'un amour.