Zdravko le cheval
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Les nouvelles réunies dans ce volume ont un thème commun : c'est celui de l'humiliation de l'homme par l'homme. Qu'il s'agisse de Zdravko, le paysan qu'on attelle à la charrue, et qui tire, comme un cheval ; ou de Drago, injustement condamné, et que son père lui-même repousse ; ou de Krichne, innocente victime de la répression par «Bobby Policeman» d'une bagarre entre hindous et musulmans, – chaque récit est centré sur le scandale que sont les rapports des hommes entre eux. Et tantôt l'un des héros se redresse, comme fit Zdravko, qui cria : «Je ne suis pas un cheval!» – et en mourut ; tantôt il courbe le front, comme Krichne, et en meurt ; mais quelle que soit sa réaction, il se sent broyé par des forces qu'il ne comprend pas, et dont il ne sait pas exactement qui les meut.
Cependant, ce n'est pas une impression de désespoir qui se dégage du livre de Garles-Louis Paron : cela, parce que ces récits si durs, d'une si nette cruauté, respirent aussi un grand amour des hommes ; parce que derrière l'âpreté de chacun de ces drames, on perçoit comme une présence, le sentiment d'une justice et d'une charité humaines, qui sont les réponses à toutes les questions posées.
Cependant, ce n'est pas une impression de désespoir qui se dégage du livre de Garles-Louis Paron : cela, parce que ces récits si durs, d'une si nette cruauté, respirent aussi un grand amour des hommes ; parce que derrière l'âpreté de chacun de ces drames, on perçoit comme une présence, le sentiment d'une justice et d'une charité humaines, qui sont les réponses à toutes les questions posées.