Une vie dans son siècle
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Daniel Blanchard
Collection Le monde actuel
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2006
Galbraith raconte qu'aux funérailles du président Kennedy, de Gaulle, croisant son regard à quelque deux mètres de haut, lui glissa dans un demi-sourire : «Nous devons considérer sans pitié les petits hommes...»
Sans pitié ? C'est plutôt avec un mélange de scepticisme et d'humour, d'ironie et de détachement passionné pour tout et pour tous – sauf pour lui-même ! – que J.K. G. (prononcer Jikedji) raconte son exceptionnelle carrière et la faune internationale qu'elle lui a permis de croiser : de Roosevelt à Albert Speer, de Kennedy à Nehru.
Ce fils de «farmers» de l'Ontario a vingt ans quand le spectacle de la grande dépression renforce à la fois son sens de l'absurde et son progressisme inné. Entré dans l'administration Roosevelt en 1934, militant dans la campagne démocrate de 1940 et directeur de l'Office des prix pendant la guerre, le voilà président à Nuremberg où il interroge, entre autres, Goering et Ribbentrop. Professeur à Harvard, il participe aux campagnes de Stevenson et de Kennedy. Ambassadeur en Inde, il contribue, en 1962, à mettre fin au conflit sino-indien. Président de l'«Americans For Democratic Action», aile gauche du parti démocrate, il se lance dans les mouvements contre la guerre du Vietnam.
Mais l'essentiel n'est pas là. Économiste de réputation mondiale et inventeur du concept de «technostructure», journaliste choyé des media, grande figure de l'intelligentsia à l'américaine, Galbraith, élu à l'American Academy of Arts and Letters, est d'abord celui que l'on trouvera dans ces Mémoires : un homme qui veut comprendre son siècle, et le faire comprendre.
Sans pitié ? C'est plutôt avec un mélange de scepticisme et d'humour, d'ironie et de détachement passionné pour tout et pour tous – sauf pour lui-même ! – que J.K. G. (prononcer Jikedji) raconte son exceptionnelle carrière et la faune internationale qu'elle lui a permis de croiser : de Roosevelt à Albert Speer, de Kennedy à Nehru.
Ce fils de «farmers» de l'Ontario a vingt ans quand le spectacle de la grande dépression renforce à la fois son sens de l'absurde et son progressisme inné. Entré dans l'administration Roosevelt en 1934, militant dans la campagne démocrate de 1940 et directeur de l'Office des prix pendant la guerre, le voilà président à Nuremberg où il interroge, entre autres, Goering et Ribbentrop. Professeur à Harvard, il participe aux campagnes de Stevenson et de Kennedy. Ambassadeur en Inde, il contribue, en 1962, à mettre fin au conflit sino-indien. Président de l'«Americans For Democratic Action», aile gauche du parti démocrate, il se lance dans les mouvements contre la guerre du Vietnam.
Mais l'essentiel n'est pas là. Économiste de réputation mondiale et inventeur du concept de «technostructure», journaliste choyé des media, grande figure de l'intelligentsia à l'américaine, Galbraith, élu à l'American Academy of Arts and Letters, est d'abord celui que l'on trouvera dans ces Mémoires : un homme qui veut comprendre son siècle, et le faire comprendre.