Le Triomphe
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Jeanne Collin-Lemercier
Collection Hors série Littérature
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2002
Le lecteur français sera peut-être surpris de voir un célèbre économiste, l'auteur du Nouvel État Industriel, écrire un roman. En fait ce livre, drôle jusqu'à la férocité, est une impitoyable satire de la diplomatie américaine. Le petit pays, les politiciens et les
diplomates imaginés par Galbraith ont une valeur d'exemple, car on a vu cette histoire se répéter plusieurs fois, au cours des dernières
années. John Kenneth Galbraith sait de quoi il parle : il a occupé plusieurs postes importants à Washington et a été ambassadeur
en Inde, sous l'administration Kennedy.
L'action se déroule à Puerto Santos, une petite république d'Amérique latine. Le dictateur Martinez se considère comme le père du peuple. Et Il l'est un peu, en vérité, tant il a d'enfants illégitimes, nés de ses innombrables maîtresses. Mais, pour le Département d'État, Martinez est un sûr rempart contre le communisme.
Un jour, pourtant, Martinez est renversé par le libéral Miró. Les complexes rouages du Département d'État ont été trop lents à se mettre en branle, et la révolution l'a emporté avant que Martinez en perdition ait pu recevoir une aide.
Dans le nouveau gouvernement, fort modéré, deux ministres sont soupçonnés de flirt avec Moscou. Il n'en faut pas plus aux Américains pour couper toute aide financière. Le mécontentement gronde à Puerto Santos et un nouveau coup d'État se produit. Les généraux placent à leur tête le fils de Martinez, qui rentre tout juste de faire ses études à l'université de Michigan. C'est un triomphe pour la diplomatie américaine. Oui mais, ce qui n'était pas prévu, c'est qu'une fois au pouvoir, le fils Martinez instaure un régime beaucoup plus à gauche que tout ce qu'on avait pu redouter dans les bureaux de Washington.
L'action se déroule à Puerto Santos, une petite république d'Amérique latine. Le dictateur Martinez se considère comme le père du peuple. Et Il l'est un peu, en vérité, tant il a d'enfants illégitimes, nés de ses innombrables maîtresses. Mais, pour le Département d'État, Martinez est un sûr rempart contre le communisme.
Un jour, pourtant, Martinez est renversé par le libéral Miró. Les complexes rouages du Département d'État ont été trop lents à se mettre en branle, et la révolution l'a emporté avant que Martinez en perdition ait pu recevoir une aide.
Dans le nouveau gouvernement, fort modéré, deux ministres sont soupçonnés de flirt avec Moscou. Il n'en faut pas plus aux Américains pour couper toute aide financière. Le mécontentement gronde à Puerto Santos et un nouveau coup d'État se produit. Les généraux placent à leur tête le fils de Martinez, qui rentre tout juste de faire ses études à l'université de Michigan. C'est un triomphe pour la diplomatie américaine. Oui mais, ce qui n'était pas prévu, c'est qu'une fois au pouvoir, le fils Martinez instaure un régime beaucoup plus à gauche que tout ce qu'on avait pu redouter dans les bureaux de Washington.