Une grosse légume
. V.I.P.
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Maurice Bessy
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
Dix mille chroniques dans la presse et la radio; trois cents mises en scène de théâtre et de cinéma ; près de cinq cents rôles ; des films jalons qui ont nom Citizen Kane, La Splendeur des Ambersons, La Dame de Shanghaï, Macbeth, Othello. Et le regard narquois, inoubliable, du Troisième Homme : tel est le bilan d'Orson Welles.
Étrange grand homme, surprenant personnage, caractère mal connu, cet Américain de quarante ans, voyageur éternel débordé par sa légende, est très certainement un destin hors série. Il publie aujourd'hui, en français, Une grosse légume qui est moins un roman que la narration d'un film d'humour, genre qu'Orson Welles souhaite depuis toujours aborder.
Ce récit enjoué est le fruit de la confrontation d'un Américain fier de ses origines et des réalisations de son pays, avec une latinité qui l'a adopté et à laquelle il s'est adapté.
La satire n'est pas absente du conte qui, à travers les artifices de la fiction, flirte avec des événements et des personnages d'une actualité familière. Pas un épisode de cette aventure ne nous paraît imaginaire. Nous retrouvons dans l'ouvrage les joyeux reproches dont nous aimons charger nos amis d'Amérique, mais aussi leurs remarques à notre endroit. Le tout sur le mode chanté, à la façon de ces comédies musicales où chaque fois que l'action évolue, le dialogue fait place au couplet.
Orson Welles a écrit ce récit pour se divertir en notre compagnie.
Étrange grand homme, surprenant personnage, caractère mal connu, cet Américain de quarante ans, voyageur éternel débordé par sa légende, est très certainement un destin hors série. Il publie aujourd'hui, en français, Une grosse légume qui est moins un roman que la narration d'un film d'humour, genre qu'Orson Welles souhaite depuis toujours aborder.
Ce récit enjoué est le fruit de la confrontation d'un Américain fier de ses origines et des réalisations de son pays, avec une latinité qui l'a adopté et à laquelle il s'est adapté.
La satire n'est pas absente du conte qui, à travers les artifices de la fiction, flirte avec des événements et des personnages d'une actualité familière. Pas un épisode de cette aventure ne nous paraît imaginaire. Nous retrouvons dans l'ouvrage les joyeux reproches dont nous aimons charger nos amis d'Amérique, mais aussi leurs remarques à notre endroit. Le tout sur le mode chanté, à la façon de ces comédies musicales où chaque fois que l'action évolue, le dialogue fait place au couplet.
Orson Welles a écrit ce récit pour se divertir en notre compagnie.