Un matin au bureau
Trad. de l'anglais par Ludmilla Savitzky
Collection La Méridienne
Gallimard
Parution
Sept heures du matin, d'une journée d'avril 1947, dans les bureaux d'une compagnie d'importation-exportation, à Port of Spain, île de la Trinité, dans les Antilles anglaises. À midi de cette même matinée le roman sera fini. Nous aurons lié connaissance avec les quatorze personnages qui travaillent à la Cie Essentiel Products Ltd, depuis le garçon de bureau, le noir Horace Xavier, amoureux de l'une des secrétaires, et qui lui glisse des billets où sont écrits des vers de Shakespeare, jusqu'au directeur, Anglais pur sang. Entre les deux, toute la gamme des couleurs possibles est représentée : métis, quarterons, otavons, etc. C'est le degré de sang blanc qui donne des quartiers de noblesse. Avoir les cheveux lisses est un signe d'aristocratie.
L'auteur se met successivement dans la peau de chaque personnage, dont il nous fait partager les rêves, les espoirs, les préjugés. En fait, sous prétexte d'une intrigue ténue, c'est le tableau d'une société coloniale, le microcosme d'un pays qui nous sont offerts.
L'auteur se met successivement dans la peau de chaque personnage, dont il nous fait partager les rêves, les espoirs, les préjugés. En fait, sous prétexte d'une intrigue ténue, c'est le tableau d'une société coloniale, le microcosme d'un pays qui nous sont offerts.