Poésie
(1916-1924)
Préface d'André Lebois
Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2002
Le premier tome des Poésies de Pierre Albert-Birot comprend les recueils publiés de 1916 à 1920. Après un demi-siècle, leur nouveauté reste entière. Ils sont d'un inventeur, d'un précurseur et d'un prophète. Écrire (dans les Poèmes quotidiens) pour la Saint-Adolphe : «J'ai tout un régiment dans la tête» ; intituler un recueil La Lune, c'était se projeter très avant dans le XXᵉ siècle.
Des recherches simultanées dans le domaine de la peinture, du théâtre, du cinéma, de la phonétique, incitaient Pierre Albert-Birot à écrire – bien avant Artaud – des poèmes à crier et à danser, des poèmes dans l'espace, des poèmes-affiches, des poèmes des cavernes (le comble du primitif), des poèmes de poche (le comble de l'utile). Beaucoup comportent seize vers, parce que 4 X 4 est le comble du carré.
Cette poésie en mouvement perpétuel, qui tourne comme les manèges, les kaléidoscopes et la roulette (La Triloterie), chante dans son vertige le soleil, la verdure, l'amour, les songes bleus et roses, toute la féerie de l'existence...
Des recherches simultanées dans le domaine de la peinture, du théâtre, du cinéma, de la phonétique, incitaient Pierre Albert-Birot à écrire – bien avant Artaud – des poèmes à crier et à danser, des poèmes dans l'espace, des poèmes-affiches, des poèmes des cavernes (le comble du primitif), des poèmes de poche (le comble de l'utile). Beaucoup comportent seize vers, parce que 4 X 4 est le comble du carré.
Cette poésie en mouvement perpétuel, qui tourne comme les manèges, les kaléidoscopes et la roulette (La Triloterie), chante dans son vertige le soleil, la verdure, l'amour, les songes bleus et roses, toute la féerie de l'existence...