Ne me jugez pas !
Préface de Roger Grenier
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
On n'a qu'une vie. Voici ce que les circonstances et la société ont fait d'une de ces vies, unique, ineffaçable, impossible à recommencer.
Sylvie Paul, poussée dans la misère ; convertie à la révolte dans les bagnes d'enfants ; nageant à pleines brassées dans la chaudière bouillante de la guerre, des camps de concentration, de Berlin en ruine ; traquée par toutes les polices ; fuyant jusqu'en Algérie ; frappant les foules de la Cour d'assises par son regard profond, essentiellement tragique ; disparaissant pour dix ans dans l'ombre des prisons centrales ; revenant à la liberté pour apprendre qu'on lui a pris ses enfants ; tentant de se tuer ; puis se remettant à lutter... Telle est l'histoire racontée dans ce livre par une des femmes les plus discutées de ce temps.
Pour l'écrire, Sylvie Paul a vécu une nouvelle fois sa vie tourmentée. Elle a parlé pendant des heures, devant un magnétophone. Parfois, les larmes l'interrompaient. Elle oubliait l'appareil avec sa petite lampe allumée, le micro. Elle parlait pour elle-même. Et quand la bande était arrivée au bout, elle continuait à parler. Le livre qui en est résulté n'est sans doute pas une œuvre littéraire. Mais la voix de Sylvie Paul, l'angoisse et le remords, l'amour et l'horreur, la révolte et l'espoir sont passés dans ces pages.
Sylvie Paul, poussée dans la misère ; convertie à la révolte dans les bagnes d'enfants ; nageant à pleines brassées dans la chaudière bouillante de la guerre, des camps de concentration, de Berlin en ruine ; traquée par toutes les polices ; fuyant jusqu'en Algérie ; frappant les foules de la Cour d'assises par son regard profond, essentiellement tragique ; disparaissant pour dix ans dans l'ombre des prisons centrales ; revenant à la liberté pour apprendre qu'on lui a pris ses enfants ; tentant de se tuer ; puis se remettant à lutter... Telle est l'histoire racontée dans ce livre par une des femmes les plus discutées de ce temps.
Pour l'écrire, Sylvie Paul a vécu une nouvelle fois sa vie tourmentée. Elle a parlé pendant des heures, devant un magnétophone. Parfois, les larmes l'interrompaient. Elle oubliait l'appareil avec sa petite lampe allumée, le micro. Elle parlait pour elle-même. Et quand la bande était arrivée au bout, elle continuait à parler. Le livre qui en est résulté n'est sans doute pas une œuvre littéraire. Mais la voix de Sylvie Paul, l'angoisse et le remords, l'amour et l'horreur, la révolte et l'espoir sont passés dans ces pages.