Le précédent autrichien
. Contribution à l'étude de la crise du mouvement socialiste
Trad. de l'allemand (Autriche) par Pierre Klossowski
Collection Hors série Connaissance
Gallimard
Parution
Cet ouvrage est une histoire et une étude psychologique du socialisme démocratique européen en tant que mouvement de masse, telle qu'elle se reflète dans l'aventure personnelle d'un garçon de ferme devenu leader d'un parti politique.
Il contient, vu du dedans, un récit du premier combat armé imposé par un gouvernement clérical autoritaire et mené sous la direction des chefs de la social-démocratie autrichienne ; il décrit la faillite du groupe dirigeant et l'effondrement soudain d'une puissante organisation politique ; enfin, l'étonnante renaissance d'un parti battu en un vigoureux mouvement clandestin que nous voyons se former et se développer dans une lutte difficile contre ses quatre ennemis principaux : ses propres illusions, la bureaucratie du vieux parti, les communistes staliniens et le gouvernement clérical de Schuschnigg. L'Autriche peut, dès lors, servir d'exemple pour une discussion portant sur les achèvements et les insuffisances, les faiblesses du socialisme démocratique en Europe.
L'auteur s'est trouvé porté à la tête d'une formation nouvelle, les socialistes révolutionnaires, qui dirigea la lutte de la classe ouvrière pendant les années de la clandestinité. La rare clairvoyance dont il fit preuve dans chaque circonstance critique lui valut une autorité que les vieux chefs se voyaient contraints de subir.
Son propre développement politique durant ces quatre années d'une période agitée l'amenèrent finalement à s'éloigner de toute direction de parti ; mais en dépit de sa critique sévère de lui-même et des anciens dirigeants austro-marxistes, il reste attaché aux buts humains du mouvement socialiste.
Il contient, vu du dedans, un récit du premier combat armé imposé par un gouvernement clérical autoritaire et mené sous la direction des chefs de la social-démocratie autrichienne ; il décrit la faillite du groupe dirigeant et l'effondrement soudain d'une puissante organisation politique ; enfin, l'étonnante renaissance d'un parti battu en un vigoureux mouvement clandestin que nous voyons se former et se développer dans une lutte difficile contre ses quatre ennemis principaux : ses propres illusions, la bureaucratie du vieux parti, les communistes staliniens et le gouvernement clérical de Schuschnigg. L'Autriche peut, dès lors, servir d'exemple pour une discussion portant sur les achèvements et les insuffisances, les faiblesses du socialisme démocratique en Europe.
L'auteur s'est trouvé porté à la tête d'une formation nouvelle, les socialistes révolutionnaires, qui dirigea la lutte de la classe ouvrière pendant les années de la clandestinité. La rare clairvoyance dont il fit preuve dans chaque circonstance critique lui valut une autorité que les vieux chefs se voyaient contraints de subir.
Son propre développement politique durant ces quatre années d'une période agitée l'amenèrent finalement à s'éloigner de toute direction de parti ; mais en dépit de sa critique sévère de lui-même et des anciens dirigeants austro-marxistes, il reste attaché aux buts humains du mouvement socialiste.