Le Paradoxe du médecin

. Un autre malade, un autre médecin pour une autre maladie
Gallimard
Parution
«La médecine change de visage. Le progrès dans les sciences médicales a modifié l'aspect des maladies. La relation médecin-malade se désagrège. Le phalanstère médical est agité par la contestation. Tous ses membres, malades, médecins et non-médecins sont assujettis auux contraintes de l'économie de la santé. Les paradoxes qui obscurcissent la vie médicale appellent des solutions nouvelles.
L'enseignement n'est plus réservé aux futurs médecins mais aussi, à travers l'éducation sanitaire, aux futurs malades que sont les gens bien portants. La part qui se déroule en faculté n'est plus qu'une préparation à la formation permanente.
La recherche n'est plus réservée seulement à un étroit sérail, mais s'inscrit dans les préoccupations de tous au service de tous.
L'informatique offre au médecin le moyen le plus sûr de faire rayonner le savoir et de mieux organiser le service public qu'est aujourd'hui la médecine.
L'hôpital enfin est appelé à devenir le foyer de toutes les activités médicales, la "Maison" du malade aussi bien que celle du médecin. Le paradoxe du médecin est celui de la médecine tout entière. Il est l'occasion de faire naître un autre malade, un autre médecin par une autre médecine et d'assurer le passage de l'éthique médicale vers une éthique de santé.»
Bulletin Gallimard, avril-sept. 1976.
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