Le Cimetière des lépreux
Collection Détective
Gallimard
Parution
L'existence de ce cimetière nous est révélée par un traité de médecine générale de Glassices, traité qui date de 1748. L'auteur signale les ruines d'une léproserie qu'il situe à deux lieues environ au nord de la baie de l'Authie. Un vieillard «difforme, monstrueux» y avait opéré de surprenantes guérisons. Le traité ajoute que plusieurs malades qui s'étaient approchés de cet endroit à la nuit tombante furent épouvantés par d'étranges visions. Le texte, écrit en latin, se traduit ainsi : «Visions irréelles de défunts».
Près de trois siècles après, personne ne se souvient – du nord de la baie de l'Authie, Berck dresse ses chalets et ses hôpitaux. Et voici que dans le jardin de l'un de ces chalets, un archéologue situe l'ancien cimetière des lépreux ; et que, de nouveau, d'étonnantes constatations sont faites en ce lieu. D'étranges silhouettes y apparaissent.
«Les déplacements de cette silhouette, dira Alexandre Lorgue, je les enregistrais parfaitement, je les pressentais, car elle n'avançait pas à la manière d'un être vivant, mais d'une façon heurtée, par saccades, et cela avait quelque chose de crispant, de véritablement obsédant»
On reconnaît bien ici Ia façon de l'auteur de La Peur qui rôde et l'on peut dire du Cimetière des lépreux ce qu'un critique a dit des œuvres d'Édouard Letailleur : «Il s'agit moins d'un roman policier que d'un récit impressionnant jusqu'à l'hallucination».
Près de trois siècles après, personne ne se souvient – du nord de la baie de l'Authie, Berck dresse ses chalets et ses hôpitaux. Et voici que dans le jardin de l'un de ces chalets, un archéologue situe l'ancien cimetière des lépreux ; et que, de nouveau, d'étonnantes constatations sont faites en ce lieu. D'étranges silhouettes y apparaissent.
«Les déplacements de cette silhouette, dira Alexandre Lorgue, je les enregistrais parfaitement, je les pressentais, car elle n'avançait pas à la manière d'un être vivant, mais d'une façon heurtée, par saccades, et cela avait quelque chose de crispant, de véritablement obsédant»
On reconnaît bien ici Ia façon de l'auteur de La Peur qui rôde et l'on peut dire du Cimetière des lépreux ce qu'un critique a dit des œuvres d'Édouard Letailleur : «Il s'agit moins d'un roman policier que d'un récit impressionnant jusqu'à l'hallucination».