Un crime en Sologne
Collection Chefs-d'œuvre du roman d'aventures
Gallimard
Parution
Il est difficile de donner une analyse, même succincte, de ce roman sans nuire à l'intérêt que lui apportera le lecteur. L'action en est rapide et parfaitement localisée, et c'est en partie à ces deux unités, classiques en leur genre, de temps et de lieu, que le récit doit de se précipiter jusqu'au dénouement.
Un crime en Sologne est, sans aucun doute, un roman policier, mais l'intérêt du livre ne repose pas uniquement sur l'action du détective chargé de démêler les fils embrouillés de l'intrigue. L'auteur a essayé de créer, dès le début, cette atmosphère spéciale qui entoure certains crimes et qui vient du lieu et des circonstances dans lesquels ils ont été commis.
Certaines scénes sont entourées d'un tel mystère et empreintes d'un tel réalisme angoissant qu'il s'en dégage une véritable impression d'épouvante.
Édouard Letailleur avait marqué un premier essai en ce genre avec Les yeux du masque. Mais l'action du détective y tenait une place plus importante. Ici, elle cède le premier plan à l'effet nettement recherché de ce mystère qui naît de tout ce qui touche à la « Mort». C'est «Elle», le personnage irréel de ce roman, ce personnage redoutable qui rôde en ce château isolé au milieu des genêts et des pins.
Cet effet est dû en partie, il faut le reconnaître, au style de l'auteur qui demeure toujours d'une belle tenue littéraire.
Un crime en Sologne est, sans aucun doute, un roman policier, mais l'intérêt du livre ne repose pas uniquement sur l'action du détective chargé de démêler les fils embrouillés de l'intrigue. L'auteur a essayé de créer, dès le début, cette atmosphère spéciale qui entoure certains crimes et qui vient du lieu et des circonstances dans lesquels ils ont été commis.
Certaines scénes sont entourées d'un tel mystère et empreintes d'un tel réalisme angoissant qu'il s'en dégage une véritable impression d'épouvante.
Édouard Letailleur avait marqué un premier essai en ce genre avec Les yeux du masque. Mais l'action du détective y tenait une place plus importante. Ici, elle cède le premier plan à l'effet nettement recherché de ce mystère qui naît de tout ce qui touche à la « Mort». C'est «Elle», le personnage irréel de ce roman, ce personnage redoutable qui rôde en ce château isolé au milieu des genêts et des pins.
Cet effet est dû en partie, il faut le reconnaître, au style de l'auteur qui demeure toujours d'une belle tenue littéraire.