Le dernier voyage de Sir Magill

Trad. de l'anglais par Georges Gillard
Parution
«Dans une vie parfaitement ordonnée, celle d'un homme d'affaires que sa carrière industrielle a conduit à la noblesse, un événement imprévisible survient avec la brutalité d'un déclenchement mécanique : Sir Magill disparaît...
L'intrigue se déroule dès lors avec toute la rigueur habituelle aux œuvres de Freeman Wills Crofts. Sir Magill a été vu pour la dernière fois au départ et à l'arrivée d'un voyage en Irlande, à l'endroit où habite sa famille et où son fils, le major Malcolm Magill, dirige encore la filature paternelle. On se perd en conjectures sur les causes possibles de cette disparition et nul indice ne permet d'imaginer une solution quelconque. On sait pourtant que Sir Magill poursuivait la mise au point d'une invention qui aurait permis de créer un nouveau tissu, composé de coton et de soie artificielle, qui aurait bouleversé le marché. Faudrait-il voir dans l'enlèvement – ou l'assassinat – du baronnet un nouvel épisode des farouches rivalités commerciales d'après-guerre?
D'ailleurs il s'agit bien d'un assassinat. On découvre une tombe dissimulée dans la propriété du Major Magill. Serait-il coupable d'un parricide?
Mais la vérité est moins simple et plus sordide. Le crime, commis avec un extraordinaire raffinement de calculs et raisonné comme un problème mathématique, a été perpétré par le seul homme que l'analyse des faits mettait absolument hors de cause.
Écrit dans un style solide et convaincant, Le dernier voyage de Sir Magill n'a aucun des défauts de construction ni aucune des lenteurs qui nuisent d'ordinaire aux romans policiers. Le plus exigeant des lecteurs ne le refermera que pleinement satisfait.»
A. R. C.
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