L'œil du maître
Gallimard
Parution
Le producteur de films Henri Ladan a convié quelques amis à venir pendre la crémaillère dans sa nouvelle propriété, sise à l'orée de la forêt de Fontainebleau. Quand tous les invités sont partis, un coup de feu éclate dans la nuit d'été, et l'on découvre, devant une porte-fenêtre de la maison, le cadavre du jeune cinéaste René Davos, tué d'une balle dans la tempe.
Est-ce un suicide? Peut-être. Mais alors, qui aurait emporté le revolver? Est-ce un crime? Sans doute, et bien que cette hypothèse ne paraisse pas plus solide que la première. Aucune trace, aucun indice ne révèle le passage du meurtrier ; rien, semble-t-il, ne permettra jamais de l'identifier, ni de résoudre l'énigme, plus passionnante que celle du local clos, de ce crime parfait.
Et pourtant, une fois encore, le détective Max Yvel sortira vainqueur d'un combat inégal que, d'avance, on pouvait croire perdu. Mais il est vrai qu'«il n'est pour voir que l'œil du maître».
Il est vrai, aussi, que pour dénouer avec tant d'habileté et de bonheur l'inextricable intrigue de ce roman, il fallait une main de maître, celle d'Alice Alexandre, qui n'a plus à nous prouver son talent de romancière de la détection.
Est-ce un suicide? Peut-être. Mais alors, qui aurait emporté le revolver? Est-ce un crime? Sans doute, et bien que cette hypothèse ne paraisse pas plus solide que la première. Aucune trace, aucun indice ne révèle le passage du meurtrier ; rien, semble-t-il, ne permettra jamais de l'identifier, ni de résoudre l'énigme, plus passionnante que celle du local clos, de ce crime parfait.
Et pourtant, une fois encore, le détective Max Yvel sortira vainqueur d'un combat inégal que, d'avance, on pouvait croire perdu. Mais il est vrai qu'«il n'est pour voir que l'œil du maître».
Il est vrai, aussi, que pour dénouer avec tant d'habileté et de bonheur l'inextricable intrigue de ce roman, il fallait une main de maître, celle d'Alice Alexandre, qui n'a plus à nous prouver son talent de romancière de la détection.