Le champ aveugle
. Essais sur le cinéma
Collection Cahiers du Cinéma/Gallimard
Gallimard
Parution
Les textes de ce livre, pour la plupart, soit repris d'articles des Cahiers du cinéma (et fortement remaniés), soit inédits, interrogent le cinéma dans ses rapports avec la «réalité».
Quelques noms jalonnent cette interrogation : Lumière, Griffith, Eisenstein, Bazin, Rossellini, Hitchcock, Godard. Ils représentent les moments forts du jeu du cinéma avec la réalité, soit sous la forme d'un morcellement impitoyable – les avatars du montage, des plans cinématographiques –, soit sous la forme d'un respect équivoque.
L'auteur tente de montrer, à propos du suspense hitchcockien, le rôle, généralement sous-évalué, de la nature et du naturel dans ce cinéma pervers, dans ses rapports avec la fonction de la tache et du regard. C'est dans le même ordre d'idées qu'il évoque au passage, rapidement, la redistribution des cartes que prétend opérer la vidéo. Il insiste sur les fonctions particulières, dans le champ cinématographique, du gros plan, de la profondeur de champ et de ce qu'on appelle le hors-champ. Il interroge enfin l'apport du cinéma moderne, son non-réalisme absolu.
Quelques noms jalonnent cette interrogation : Lumière, Griffith, Eisenstein, Bazin, Rossellini, Hitchcock, Godard. Ils représentent les moments forts du jeu du cinéma avec la réalité, soit sous la forme d'un morcellement impitoyable – les avatars du montage, des plans cinématographiques –, soit sous la forme d'un respect équivoque.
L'auteur tente de montrer, à propos du suspense hitchcockien, le rôle, généralement sous-évalué, de la nature et du naturel dans ce cinéma pervers, dans ses rapports avec la fonction de la tache et du regard. C'est dans le même ordre d'idées qu'il évoque au passage, rapidement, la redistribution des cartes que prétend opérer la vidéo. Il insiste sur les fonctions particulières, dans le champ cinématographique, du gros plan, de la profondeur de champ et de ce qu'on appelle le hors-champ. Il interroge enfin l'apport du cinéma moderne, son non-réalisme absolu.