Le bar de l'Univers
Première parution en 1930
Nouvelle édition en 1934
Gallimard
Parution
Trois hommes dans une attente de départ.
Derrière un comptoir d'étain, une femme silencieuse, absorbée par la lecture d'un livre.
Un ouvrier qui quitte son ouvrage quotidien pour le quai, avec l'espoir d'être plus libre.
Un beau nom, Xavier de Rémilly : homme veule, médiocre, qui rentre avec sa lâcheté, dans la petite bourgeoisie.
Erick, après avoir abandonné sa petite ville, doit partir pour la Norvège.
Le drame se noue, un soir, dans le bar de l'Univers. Les trois destinées se croisent, près de la femme qui lit. Erick l'emporte sans lutte et libéré partira. Les autres!!!
Ce livre, qui n'est pas un jeu ou une rêverie d'intellectuel, plonge directement dans la vie. Les personnages faits de matière instinctive, emportent dans leurs gestes : leur milieu social, leurs passions, leur aspiration à sortir de cette vie quotidienne, périmée, étriquée, dans un monde croulant, usé. Et malgré une violence, une façon de placer les objets tout contre les hommes et de faire jouer, sans détour, les réflexes passionnels, dans un milieu extérieur, une poésie profonde se dégage et cela même dans les passages les plus directs. Ce premier livre est aussi une attente dans l'œuvre de l'auteur. Déjà dans son prochain roman, en préparation, il prend une position de combat. De nombreux personnages se heurtent, des milieux sociaux se dépouillent et montrent toute la lâcheté, la mort qui s'abritent derrière des façades lézardées. Dominant cette lutte, une projection sur l'avenir... Mais ceci est une autre histoire.
Derrière un comptoir d'étain, une femme silencieuse, absorbée par la lecture d'un livre.
Un ouvrier qui quitte son ouvrage quotidien pour le quai, avec l'espoir d'être plus libre.
Un beau nom, Xavier de Rémilly : homme veule, médiocre, qui rentre avec sa lâcheté, dans la petite bourgeoisie.
Erick, après avoir abandonné sa petite ville, doit partir pour la Norvège.
Le drame se noue, un soir, dans le bar de l'Univers. Les trois destinées se croisent, près de la femme qui lit. Erick l'emporte sans lutte et libéré partira. Les autres!!!
Ce livre, qui n'est pas un jeu ou une rêverie d'intellectuel, plonge directement dans la vie. Les personnages faits de matière instinctive, emportent dans leurs gestes : leur milieu social, leurs passions, leur aspiration à sortir de cette vie quotidienne, périmée, étriquée, dans un monde croulant, usé. Et malgré une violence, une façon de placer les objets tout contre les hommes et de faire jouer, sans détour, les réflexes passionnels, dans un milieu extérieur, une poésie profonde se dégage et cela même dans les passages les plus directs. Ce premier livre est aussi une attente dans l'œuvre de l'auteur. Déjà dans son prochain roman, en préparation, il prend une position de combat. De nombreux personnages se heurtent, des milieux sociaux se dépouillent et montrent toute la lâcheté, la mort qui s'abritent derrière des façades lézardées. Dominant cette lutte, une projection sur l'avenir... Mais ceci est une autre histoire.