La Solitude du satyre
Trad. de l'italien par Brigitte Pérol
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2009
Peu de temps avant de mourir, Ennio Flaiano, mû peut-être par un pressentiment, décida de rassembler tous les articles, aphorismes, moralités, épigrammes, dialogues et récits qu'il avait composés, au fil des jours, pour d'innombrables journaux ou revues. Il en fit un livre, La solitude du satyre.
«Satyre au sens ou l'entendait Horace», précise Flaiano, observateur ironique de la stupidité du sens commun et des folies burlesques d'une société où il lui faut bien vivre. D'où sa solitude - car la rébellion de l'intelligence qui fustige les vices et les ridicules est toujours solitaire.
Les pages de La solitude du satyre viennent de loin : du début des années cinquante, d'une Rome lointaine et très proche de nous à la fois, celle de La dolce vita ; ou, pour remonter encore dans le temps, d'une Marche sur Rome revue sur le mode tragi-comique. Elles trouvent pourtant une résonance curieusement actuelle : on y voit déjà s'y profiler une «autre Italie», voyante, clinquante, avide de nouveautés américaines et de gloires cathodiques... La nostalgie, en tout cas, perce, poignante, sous l'ironie douce-amère d'un des écrivains les plus lucides de son temps.
«Satyre au sens ou l'entendait Horace», précise Flaiano, observateur ironique de la stupidité du sens commun et des folies burlesques d'une société où il lui faut bien vivre. D'où sa solitude - car la rébellion de l'intelligence qui fustige les vices et les ridicules est toujours solitaire.
Les pages de La solitude du satyre viennent de loin : du début des années cinquante, d'une Rome lointaine et très proche de nous à la fois, celle de La dolce vita ; ou, pour remonter encore dans le temps, d'une Marche sur Rome revue sur le mode tragi-comique. Elles trouvent pourtant une résonance curieusement actuelle : on y voit déjà s'y profiler une «autre Italie», voyante, clinquante, avide de nouveautés américaines et de gloires cathodiques... La nostalgie, en tout cas, perce, poignante, sous l'ironie douce-amère d'un des écrivains les plus lucides de son temps.