M. Allou, juge d'instruction
La fuite des morts
Collection Chefs-d'œuvre du roman d'aventures
Gallimard
Parution
Malgré le succès de son premier ouvrage, La maison qui tue, Noël Vindry avait voulu, dans Le Loup du Grand-Aboy changer entièrement de construction et d'atmosphère. Le livre qu'il donne aujourd'hui : La fuite des morts, montre le même souci de ne se reposer dans aucune formule.
On peut cependant, entre ces trois œuvres, découvrir un point commun. Dès la Maison qui tue, un éminent critique évoquait les mots croisés. Sans doute voulait-il indiquer que, tout autant que l'aventure dramatique, c'était la combinaison logique de l'intrigue et sa solution rigoureuse qui intéressaient l'auteur.
Non que Noël Vindry, dans ses ouvrages, méprise l'intérêt romanesque ; il cherche à rendre son récit aussi vivant, aussi mouvementé que possible. Mais il pense que ces qualités ne suffisent pas ; que le roman policier aura toujours, sur les autres romans, l'intériorité de ne pouvoir, sans détruire le mystère, livrer complètement l'âme des personnages ; et qu'il doit satisfaire l'esprit par une autre resssource : un problème loyalement posé et méthodiquement résolu.
Voilà pourquoi, sans doute, le héros de tous les livres de Noël Vindry est non un détective, mais un juge d'instruction : M. Allou, cette fois encore, au simple examen d'un dossier dont tous les éléments sont connus du lecteur, découvrira la vérité, à la fois évidente et cachée.
On peut cependant, entre ces trois œuvres, découvrir un point commun. Dès la Maison qui tue, un éminent critique évoquait les mots croisés. Sans doute voulait-il indiquer que, tout autant que l'aventure dramatique, c'était la combinaison logique de l'intrigue et sa solution rigoureuse qui intéressaient l'auteur.
Non que Noël Vindry, dans ses ouvrages, méprise l'intérêt romanesque ; il cherche à rendre son récit aussi vivant, aussi mouvementé que possible. Mais il pense que ces qualités ne suffisent pas ; que le roman policier aura toujours, sur les autres romans, l'intériorité de ne pouvoir, sans détruire le mystère, livrer complètement l'âme des personnages ; et qu'il doit satisfaire l'esprit par une autre resssource : un problème loyalement posé et méthodiquement résolu.
Voilà pourquoi, sans doute, le héros de tous les livres de Noël Vindry est non un détective, mais un juge d'instruction : M. Allou, cette fois encore, au simple examen d'un dossier dont tous les éléments sont connus du lecteur, découvrira la vérité, à la fois évidente et cachée.