L'Image du Noir dans l'art occidental
. De la Révolution américaine à la Première Guerre mondiale
, tome IV, volume 2
Collection Livres d'Art
Gallimard
Parution
Cet ouvrage est consacré à l'image du Noir dans l'art occidental, de la fin du XVIIIᵉ au début du XXᵉ siècle. Il commence par la période des Lumières et par la Révolution américaine et sa déclaration des Droits : tous les hommes naissent égaux. Le livre s'achève avec la Première Guerre mondiale et la Révolution d'Octobre qui devaient entraîner une crise de la culture occidentale. Du point de vue de l'histoire de l'art, la période étudiée va de la création d'un nouveau style, néo-classique, jusqu'à la rupture finale de la tradition classique occidentale, illustrée par les expressionnistes, les cubistes ou les non-figuratifs de l'immédiat avant-guerre.
Le livre est divisé en deux parties qui couvrent la même période. Le premier tome est consacré aux images qui se réfèrent directement à l'esclavage et à son abolition en Amérique et en Afrique, les artistes européens insistant sur les souffrances des Noirs alors que les artistes américains préfèrent évoquer leurs aspirations à la liberté. Le deuxième tome illustre la manière dont les artistes voyaient et imaginaient les Noirs dans d'autres contextes, les prenant comme modèles d'atelier, retraçant des souvenirs d'Afrique ou imaginant les scènes d'un Orient de fantaisie, des harems inaccessibles où des esclaves noires et des eunuques noirs servent de blanches odalisques.
Du premier au deuxième tome, les peintures, sculptures et gravures qui représentent des Noirs, démontrent clairement la place qu'occupent les arts plastiques dans la structure de la société occidentale, en aidant à maintenir ses préjugés et ses exclusions. Ces images ont été produites pour des gens dont les opinions et les actes ont brisé la vie de millions d'êtres humains. Elles survivent aujourd'hui en tant qu'«œuvres d'art», tout en rappelant la réalité des Noirs dans la culture occidentale du passé et du présent.
En s'appuyant sur un très abondant matériel iconographique réuni par la Fondation Ménil pendant vingt-cinq ans, Hugh Honour renouvelle de façon magistrale la vision habituelle de l'art du XIXᵉ siècle.
Le livre est divisé en deux parties qui couvrent la même période. Le premier tome est consacré aux images qui se réfèrent directement à l'esclavage et à son abolition en Amérique et en Afrique, les artistes européens insistant sur les souffrances des Noirs alors que les artistes américains préfèrent évoquer leurs aspirations à la liberté. Le deuxième tome illustre la manière dont les artistes voyaient et imaginaient les Noirs dans d'autres contextes, les prenant comme modèles d'atelier, retraçant des souvenirs d'Afrique ou imaginant les scènes d'un Orient de fantaisie, des harems inaccessibles où des esclaves noires et des eunuques noirs servent de blanches odalisques.
Du premier au deuxième tome, les peintures, sculptures et gravures qui représentent des Noirs, démontrent clairement la place qu'occupent les arts plastiques dans la structure de la société occidentale, en aidant à maintenir ses préjugés et ses exclusions. Ces images ont été produites pour des gens dont les opinions et les actes ont brisé la vie de millions d'êtres humains. Elles survivent aujourd'hui en tant qu'«œuvres d'art», tout en rappelant la réalité des Noirs dans la culture occidentale du passé et du présent.
En s'appuyant sur un très abondant matériel iconographique réuni par la Fondation Ménil pendant vingt-cinq ans, Hugh Honour renouvelle de façon magistrale la vision habituelle de l'art du XIXᵉ siècle.