Les Rougon-Macquart
VII

L'Assommoir

Première parution en 1978
Édition d'Henri Mitterand. Préface de Jean-Louis Bory
Collection Folio classique (no3303)
Gallimard
Parution
Lorsqu’elle est abandonnée par Auguste Lantier, son amant, Gervaise refuse de laisser le désespoir avoir raison d’elle. Pour éviter à ses fils de tomber dans l’indigence, elle se fait employer comme blanchisseuse à Paris, dans le quartier de la Goutte d’Or. Louée pour son honnêteté, jalousée pour sa beauté, que sa jambe boiteuse ne parvient pas à ternir, Gervaise se marie à Coupeau, dont elle a une fille, Nana, et connaît pour un temps un bonheur tranquille. Mais son courage n’a d’égal que sa faiblesse, et les hommes auxquels elle se donne s’accrocheront à elle pour mieux l’entraîner dans leur chute.
Quand paraît L’Assommoir, en 1877, Zola est accusé de peindre avec indécence la misère et les ravages de l’alcool au sein des classes ouvrières. Dans ce roman déchirant, Gervaise n’est pourtant ni indécente ni misérable : elle est l’inoubliable visage meurtri par « l’assommoir », la vie devenue destin.
Dans la même série
Les Rougon-Macquart - II
Les Rougon-Macquart - III
Les Rougon-Macquart - VIII
Les Rougon-Macquart - IX
Les Rougon-Macquart - X
Les Rougon-Macquart - XI
Les Rougon-Macquart - XII
Les Rougon-Macquart - XIII
Les Rougon-Macquart - XIV
Les Rougon-Macquart - XIV
Les Rougon-Macquart - XV
Les Rougon-Macquart - XVI
Les Rougon-Macquart - XVII
Les Rougon-Macquart - XVIII
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